Syrie : attaque chimique, l'enquête de l'ONU
En Syrie, les inspecteurs de l'ONU sont sur le site visé, mercredi dernier, par une attaque chimique. Beaucoup d'experts redoutent que les preuves aient été détruites. Laurent Fabius a réaffirme que toutes les options étaient ouvertes dans le cadre d'une intervention.
Sous bonne escorte, les inspecteurs de l'ONU ont quitte leur hôtel ce matin. Direction la banlieue de Damas. La même où mercredi dernier une attaque chimique présumée a fait des centaines de morts.
Chaque heure compte, nous ne pouvons plus nous permettre plus de retard. Nous avons tous vu les horribles images de cette attaque. C'était clairement un incident majeur.
5 jours après, la mission de l'ONU s'annonce compliquée. Le site inspecte a été massivement bombardé depuis, des preuves ont pu être détruites. Les inspecteurs de l'ONU sont encadrés par les hommes du régime. Difficile pour eux d'agir librement.
La stratégie du régime de Bachar EI Assad, c'est de montrer sa bonne volonté en acceptant que les enquêteurs viennent. En ayant pris le soin au préalable d'enlever le maximum de preuves. Et si il reste des éléments, qu'on soit dans la difficulté à savoir qui l'a lancé.
Sur le plan diplomatique, les discussions se poursuivent. De Washington à Londres en passant par Paris, les pays occidentaux semblent décides à agir. L'option militaire n'est pas écartée.
Il y a un massacre chimique qui est établi, il y a la responsabilité.
Bachar EI Assard nie toujours avoir utilisé des armes chimiques. Soutenu par la Russie et l'Iran, le Présdient syrien prévient les États-Unis, qu'une éventuelle intervention militaire serait vouée à l'échec.
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