Bretagne : la saga des crêpes
Si vous êtes en Bretagne, vous n'échapperez pas aux galettes. Mais les chefs ne cessent de réinventer la crêpe. Elle se décline désormais à toutes les sauces. Et bien sûr, le beurre salé fait toute la différence.
En cuisine, huit chefs pour une seule spécialité, la galette. Ce sont tous sont des maîtres-crêpiers diplômés, car faire une crêpe relève d'un tour de main bien particulier.
C'est le bras qui tourne et pas le poignet. C'est assez précis en fait.
Côté salle, des habitués et des vacanciers, qui ne manqueraient pour rien au monde leur plat préféré. Délicieuse.
Elle est croustillante et dorée. J'adore quand il y a du beurre.
Je suis tombe dedans petit, donc, j'aime les galettes.
On associe la Bretagne avec la crêpe. On ne vient pas en vacances sans manger des galettes.
Cette crêperie haut de gamme joue la carte des mélanges de saveurs. Escargots et champignons, coquilles Saint-Jacques et tomates, crabe et fenouille. Tout est permis.
C'est nos traditions, notre origine. C'est un produit aimé en Bretagne. Il faut maintenant le sublimer un peu. Les modes ont évolue et il faut suivre avec notre temps.
Pour ceux qui restent attachés aux traditions, les marchand ambulants sont partout en Bretagne. A la commande, pas de surprise.
La galette-saucisse est ce qui est traditionnel chez nous.
Dalila produit des galettes en quantité industrielle, soit plus 1000 chaque jour. Passionnée, elle organise même des visites pour les touristes.
La pâte descend par ce tuyau jaune.
Ça fait 20 ans qu'elle passe son temps entre la galette au blé noir et la crêpe au froment. Pour elle, c'est clair, tout est dans la pâte.
Il faut qu'elle repose un minimum de 6 à 8 heures.
Il manque le charme du coup de main pour retourner la crêpe. La galette est devenue un business. Vous ne verrez donc pas comment on étale la pâte. C'est un secret de fabrication.
Je ne vais pas vous montrer ça, mais mes 8 employés ont la même façon de tourner. On pose la pâte du côté gauche, on la tourne vers en bas, on retourne le poignet et voilà.
Eau, farine de blé ou sarrazin, 5.000 ans que ça dure.
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