Ail : concurrence chinoise

C'est un parapentiste qui a donne l'alerte en découvrant une épave.

L'ail, indispensable dans vos cuisines, est notamment cultivé dans le Tarn, près d'Albi, depuis des siècles. Mais la concurrence arrive de Chine. Les producteurs de Lautrec d'ail rose ont donc crée un Label rouge pour défendre leur produit.

La réputation de Lautrec ne s'arrête pas a son village médiéval. Elle tient aussi à un joyau cultivé depuis le Moyen Age : un bulbe qui fait vivre 160 producteurs, l'ail rose.

La terre tombe mieux là, elle est plus souple.

La récolte sur les côteaux du Tarn ne s'annonce pas mauvaise.

Il reste pas un pied, nickel.

La pluie de juin a donné quelques sueurs froides à Jean-Claude Boutie, mais pas de catastrophe.

Une fois arraché, cet ail est mis en paquets. Il va être séché 3 semaines avant d'être commercialise en grappe.

Cet ail est réputé pour sa qualité. Mais la production française d'ail a diminué de 40 % en 15 ans. Avec leurs 19.000 tonnes, les Français sont loin des Argentins, 800.000 tonnes, et des Chinois, 12 millions de tonnes. L'ail chinois arrive en France 3 fois moins cher que l'ail français.

Les prix d'arrivée d'ail de Chine sont très bas. Le secteur français d'ail blanc, rose et violet en subit les conséquences.

La production française s'exporte moins. Les responsables des coopératives françaises s'inquiètent. Certains producteurs jettent l'éponge. Difficile de faire la différence, à l'oeil, entre un ail blanc chinois, a gauche et un ail français, a droite.

L'ail chinois est beaucoup moins fort que le français.

Le consommateur mange davantage d'ail argentin, espagnol et chinois.

Dans les plats préparés, c'est souvent de l'ail qui vient de Chine. Il est transformé et surgelé là-bas, avant d'être retransforme et mélangé a d'autres aliments dans les usines.

Le risque : voir disparaître cette production française. Les agriculteurs misent donc sur la qualité, comme avec ce Label rouge, l'ail rose de Lautrec.