Suicide dans une école : nombreuses questions

Hier, un homme s'est donne la mort au sein de l'établissement. Une affaire qui suscite de nombreuses questions sur la sécurité. Peut-on anticiper ce type d'actes au sein de toutes les écoles ? Comment accompagner les enfants qui ont vécu ce drame.

Retourner à l'école, en dépit du drame et du choc. Témoins d'une scène traumatisante.

Beaucoup de problèmes d'endormissement et de réveils nocturnes. Des vomissements.

Mon fils aîné à vu, mais pas la petite. Il ne parle pas beaucoup. On verra ça ce week end.

Laisser les enfants s'exprimer est une priorité. Mais comment en parler et avec quels mots.

On en a parlé ce matin. Chacun a sa manière de réagir. Sonia ne parle pas beaucoup, son frère plus. On a parlé des choses franchement et carrément.

Essentiel aussi le rôle des psychologues. Objectif, recueillir très vite la parole de l'enfant.

Les écouter et veiller à ce que ça ne développe pas des conduites d'évitement. C'est important qu'ils viennent à l'école.

Une prise en charge immédiate qui n'empêche pas les séquelles. Parfois, le contre-coup intervient plus tard. Surtout chez les tout-petits.

Les troubles peuvent durer à long terme pour les petits. Des troubles régressifs, Ils redeviennent bébé, font pipi au lit, ont des conduites irrationnelles.

La cellule psychologique restera aussi longtemps qu'il le faudra, pour assurer le suivi des élèves et du personnel de l'école.