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Volley - Euro 2017 : Earvin Ngapeth : "On est plus forts qu'il y a deux ans"

L'équipe de France de volley-ball, favorite de l'Euro qu'elle entame vendredi contre la Belgique, est "plus forte" et "plus stable" qu'il y a deux ans, lorsqu'elle avait décroché son premier titre continental, selon sa star Earvin Ngapeth. L'attaquant de 26 ans, susceptible d'être ménagé pour le début de la compétition, n'est pas inquiet et estime que l'effectif est suffisamment étoffé dorénavant pour "assurer en cas de blessure".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Earvin Ngapeth échappe à sa condamnation.  (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Comment vous sentez-vous ?

Earvin Ngapeth : "Ça va mieux mais cela prend un peu de temps (à guérir). On a fait des examens et il n'y rien de dangereux mais c'est un lumbago qui est encore douloureux. Je me suis un peu entraîné mais sans être à 100%. En Ligue mondiale, je n'ai pas beaucoup joué et j'ai manqué le tournoi de préparation en Pologne. Je n'ai pas été épargné par les blessures. Je risque de manquer un peu de rythme au début. Ce sera sans doute mieux que quelqu'un d'autre débute la compétition à ma place."

La France est donc capable de gagner sans vous alors que c'était plus difficile auparavant...

EN : "Cela fait un bout de temps que l'on a montré qu'il n'y a pas de +Ngapeth-dépendance+. On a l'effectif pour assurer en cas de blessure. Il n'y a pas d'inquiétude. Je n'ai quasiment pas joué la Ligue mondiale (NDLR: Final Six uniquement, élu meilleur joueur) et toute l'équipe a assuré. Pour la qualification au Mondial à Lyon, c'était pareil. C'est rassurant. Cela me permet de me soigner tranquillement, de ne pas stresser et de ne pas me dire "+Ah, si je ne suis pas là...".

Où placez-vous ce titre en Ligue mondiale au Brésil dans votre palmarès ?

EN : "Il n'y pas de titre plus beau qu'un autre. Mais celui-ci était quand même très spécial. Jouer la finale au Brésil, contre le Brésil, dans un stade de football devant 30.000 personnes et gagner... Cela ne se reproduira peut-être jamais. Je ne dirais pas que l'on s'attendait à gagner mais on la voulait vraiment (la victoire). L'an passé, les Jeux de Rio (élimination dès la phase de poules), cela nous avait fait mal sur le coup mais on s'était tous dit +Vivement que l'on revienne dans quatre ans+. On connaît maintenant les erreurs à éviter, comment il faut attaquer ce genre de compétition... On n'était pas blasés. Le gros point d'interrogation, c'était comment faire pour remplacer Antonin (Rouzier, ex-pointu en retraite internationale). Mais Stephen (Boyer) nous a vite rassurés, dès le TQCM de Lyon et a confirmé lors de la Ligue mondiale. Il y a aussi Jean (Patry) à ce poste qui sera vraiment très forts. Le niveau de concurrence a augmenté. A l'entraînement, on ne se tire plus la bourre. Je pense que l'on est plus forts et plus stables qu'il y a deux ans. On peut faire plus de changements."

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