Poitiers et Tours en se lâchent plus
Les dix derniers champions
2011: Poitiers
2010: Tours
2009: Paris Volley
2008: Paris Volley
2007: Paris Volley
2006: Paris Volley
2005: Cannes
2004: Tours
2003: Paris Volley
2002: Paris Volley
Depuis l'an dernier, peu de choses ont changé. Tours a perdu Earvin Ngapeth et Poitiers a vu partir Antonin Rouzier. Les départs à l'étranger des deux attaquants français les plus emblématiques a fait mal au championnat. Mais n'a pas vraiment changé le rapport de force entre les deux équipes qui ont d'oores et déjà assuré leur qualification pour la prochaine Ligue des champions. Premier de la saison régulière, Tours représente toujours l'équipe la plus talentueuse, la plus dense et la plus complémentaire. Mais avec la nouvelle formule du championnat cela ne constitue plus une garantie et le TVB l'a appris à ses dépens l'année dernière et encore il y a un mois en demi-finale de la Coupe de France, perdue face à Rennes, encore à Coubertin.
Poitiers de son côté a, comme l'année dernière, réussi à faire fi d'un contexte pesant. Toujours sous la menace d'une rétrogradation pour raisons financières, le club pictave a aussi dû composer avec la saison blanche d'Oliver Kieffer, victime d'une hernie discale et pour qui la finale 2011 aura été le dernier match de sa longue et belle carrière. Cette fois encore, l'équipe d'OlivIer Lecat a réussi une "saison de mecs" comme il aime à la définir, pour retrouver la finale où il s'agira une nouvelle fois de déjouer les pronostics, un exercice devenu sa spécialité.
Avec David Konecny et son homonyme Petr, dont ce sera le dernier match de sa carrière, Yosleyder Cala et le passeur Rafael Redwitz, triple champion de France avec le Paris Volley entre 2006 et 2008, le TVB est mieux armé sur le papier. Sous sa bonne étoile, cette équipe a parfois atteint les sommets cette saison, comme lors de sa victoire 3-0 sur les Polonais de Belchatow en Ligue des champions. Mais son caractère lunatique l'a aussi fait plonger très bas, comme en Coupe de France où le TVB n'a pas existé en demi-finale. Poitiers offre un profil plus solide avec ses trois Portugais Teixeira, Lopes et Pinheiro ainsi que ses internationaux français Nicolas Maréchal et Jean-Philippe Sol qui passent rarement à travers. Depuis leur défaite en quarts de finale aller à Tourcoing, les Poitevins restent même sur quatre victoires de suite sans perdre un set, après avoir laminé Sète en demi-finale, pour arriver lancé sur Coubertin.
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