La France en outsider pour l'Euro
Ils bénéficieront aussi d'une pression supplémentaire: imiter leurs homologues féminines qui ont décroché l'or le 14 septembre après douze ans sans titre sur la scène européenne. La Serbie avait réussi le doublé (homme-femme) il y a deux ans. Malgré la désillusion des JO de Londres où elle n'a pas passé le premier tour, la nation des Balkans reste un sérieux prétendant au podium. Elle est la favorite de son groupe (le C, composé également de la Finlande, des Pays-Bas et de la Slovénie) où elle devrait, sauf accident, terminer en tête. Mais elle n'évoluera pas cette année devant son public, un paramètre qui l'avait galvanisée en 2011.
La Russie dans le groupe de la mort
Autre cador européen, la Pologne aura, elle, l'avantage de jouer à la maison. Vainqueur du tournoi il y a quatre ans, médaillée de bronze en 2011 et quart de finaliste des derniers JO, elle a bénéficié de surcroît d'un tirage plutôt favorable au premier tour en recevant la Slovaquie, la Turquie et la France. Mais elle devra se méfier de l'outsider tricolore qui l'a battue deux fois lors de la dernière Ligue mondiale.
Vainqueurs des Championnats d'Europe à six reprises, médaillés de bronze aux derniers JO et à la Ligue mondiale, les Italiens restent aussi une référence. Ils figurent par ailleurs dans un groupe a priori plus facile que celui de leurs rivaux, avec le Danemark, le Bélarusse et la Belgique. Les Azzurri bénéficient aussi du fait de ne pas croiser, avant le dernier carré, de membre de la poule de la Russie. Véritable "groupe de la mort", celui-ci compte, outre les Russes, la Bulgarie (4e des derniers JO et de la Ligue mondiale) ainsi que l'Allemagne (7e de la dernière Ligue mondiale) et à un degré moindre la République tchèque.
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