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La France en outsider pour l'Euro

Champions olympiques en titre, vainqueurs de la dernière Ligue mondiale, les Russes sont plus que jamais les grands favoris de l'Euro-2013 de volley-ball messieurs qui débute vendredi en Pologne et au Danemark. Les Slaves seront d'autant plus motivés qu'ils n'ont encore jamais remporté de titre continental depuis la fin de la période soviétique, échouant à trois reprises en finale lors des quinze dernières années (1999, 2005, 2007). Outsiders, les Français visent un podium, et débutent leur aventure à 17h contre la Slovaquie.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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L'équipe de France de volley-ball

Ils bénéficieront aussi d'une pression supplémentaire: imiter leurs  homologues féminines qui ont décroché l'or le 14 septembre après douze ans sans  titre sur la scène européenne. La Serbie avait réussi le doublé (homme-femme) il y a deux ans. Malgré la  désillusion des JO de Londres où elle n'a pas passé le premier tour, la nation  des Balkans reste un sérieux prétendant au podium. Elle est la favorite de son  groupe (le C, composé également de la Finlande, des Pays-Bas et de la Slovénie)  où elle devrait, sauf accident, terminer en tête. Mais elle n'évoluera pas  cette année devant son public, un paramètre qui l'avait galvanisée en 2011.

La Russie dans le groupe de la mort

Autre cador européen, la Pologne aura, elle, l'avantage de jouer à la  maison. Vainqueur du tournoi il y a quatre ans, médaillée de bronze en 2011 et  quart de finaliste des derniers JO, elle a bénéficié de surcroît d'un tirage  plutôt favorable au premier tour en recevant la Slovaquie, la Turquie et la  France. Mais elle devra se méfier de l'outsider tricolore qui l'a battue deux  fois lors de la dernière Ligue mondiale.

Vainqueurs des Championnats d'Europe à six reprises, médaillés de bronze  aux derniers JO et à la Ligue mondiale, les Italiens restent aussi une  référence. Ils figurent par ailleurs dans un groupe a priori plus facile que  celui de leurs rivaux, avec le Danemark, le Bélarusse et la Belgique. Les Azzurri bénéficient aussi du fait de ne pas croiser, avant le dernier  carré, de membre de la poule de la Russie. Véritable "groupe de la mort",  celui-ci compte, outre les Russes, la Bulgarie (4e des derniers JO et de la  Ligue mondiale) ainsi que l'Allemagne (7e de la dernière Ligue mondiale) et à  un degré moindre la République tchèque.

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