Euro 2015: la France commence par une victoire facile sur la Croatie
Attendue au tournant après son succès en Ligue mondiale, la France a peut-être été un peu rattrapée par la pression en tout début de rencontre. Et cette tension s'est faite sentir dans le jeu, au point que la Croatie a poussé les Bleus dans leurs derniers retranchements jusqu'à la fin du premier set, empoché par l'équipe de Laurent Tillie sur le score de 26-24. Déchargée de la pression, l'équipe de France a alors pu dérouler le jeu qui lui a permis de s'offrir la Ligue mondiale en juillet dernier. Le deuxième set a d'ailleurs été un récital (25-14). Le baroud d'honneur des croates dans l'ultime manche restera vain (25-22), la France entame l'Euro de la meilleure des manières.
L'équipe de France enchaînera par une rencontre face à l'Estonie, samedi à 17h30 avant d'affronter l'Italie dimanche, dernière équipe du groupe B, qui évolue à domicile.
Réactions
Earvin Ngapeth (attaquant français): "On sait que c'est le premier match et qu'on ne doit pas le perdre, ça met un peu de pression. Dans les moments importants, on a su mettre notre jeu en place pour gagner les sets, notamment le premier. Il fallait se relâcher. On savait que c'était une équipe physique dont le point faible est la réception. Les serveurs flottants ont fait un très bon travail. On a fait un peu de comédie pour se libérer un peu et ça a marché. L'Estonie, ça devrait être un peu plus costaud. Si on se met dedans tout de suite, ça devrait le faire."
Benjamin Toniutti (passeur français): "Du classique pour un premier match! Le point positif, c'est qu'à la fin du premier set on a réussi à serrer le jeu pour l'emporter. Après, on a bien contrôlé le match en élevant un peu le niveau de jeu. On a un peu forcé au début avec beaucoup de fautes au service alors qu'il fallait les faire plus jouer. On peut mieux faire mais c'est quand même bien d'avoir gagné 3 à 0. Nos services flottants les ont mis beaucoup en difficulté."
Antonin Rouzier (pointu français): "L'essentiel est fait, même s'il n'y a peut-être pas eu la manière. Le premier set a été compliqué. On est entré dans la compétition un peu trop facilement, en pensant qu'on allait jouer comme en World League (Ligue mondiale, ndlr). Il faut vite s'enlever ça de la tête, parce que ce n'est pas comme ça que ça va se passer."
Laurent Tillie (entraîneur français): "Les joueurs étaient concentrés et avaient envie de bien faire, un peu trop même. Il y a eu un peu trop de prise de risque. On sentait que l'énergie n'était pas libérée. Au départ, ils ont voulu trop bien faire au service. Quand on est revenu un cran en-dessous, ça nous a donné de l'oxygène."
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