Euro 2013: la France mate la Pologne
En cas de victoire dimanche, l'équipe de France terminerait première, puisque les Turcs se sont inclinés samedi contre les Slovaques (3-2) après avoir d'abord chuté contre les Polonais. La première place qualifierait directement la France pour les quarts de finale, les 2e et 3e du groupe devant quant à eux disputer un match de barrage contre l'un des membres de la poule D "de la mort", constituée de l'Allemagne, la Russie, la Bulgarie et la République Tchèque, pour espérer intégrer le top 8.
N'Gapeth et Rouzier en forme
Samedi, dans une Ergo Arena surchauffée, les Tricolores ont fait preuve de sérénité et de solidité au block pour dominer une équipe qui les avaient privés de la couronne continentale en finale il y a quatre ans. S'ils n'avaient pas l'avantage du terrain, les Français bénéficiaient d'un petit avantage psychologique puisqu'ils avaient battu les Polonais lors de leurs deux précédentes confrontations, disputées en France lors de la dernière Ligue mondiale. Lyneel (14 points), N'Gapeth (15) et le pointu Antonin Rouzier (16) ont assuré comme toute l'attaque tricolore (50 à 47, 6 aces à 2).
Dans les deux premiers sets, les Français se sont montrés très disciplinés profitant des "cadeaux", notamment au service, de Polonais sans doute un peu crispés par l'enjeu. Piqués au vif devant leur public, les joueurs d'Andrea Anastasi se sont ensuite repris, commettant moins d'erreurs (5 contre 11 côté français) pour s'adjuger la troisième manche. Mais les Français ont passé la vitesse supérieure dans le quatrième set pour mener rapidement de sept points (15-8). Une avance qu'il ont su conserver jusqu'au bout pour s'offrir une victoire qui sera peut-être déterminante pour la suite de leur parcours.
Réactions
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de la France: "On a battu la Pologne, c'est très bien, on s'était préparé pour cela. Mais il ne faut pas s'arrêter là. Il nous reste un match à jouer, demain (dimanche), face à la Turquie, une équipe qui sait jouer au volley et peut nous embêter. On doit maintenant penser à ce dernier match pour aller chercher la première place de la poule, se qualifier pour les quarts et bénéficier d'un jour de repos supplémentaire."
Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France: "On doit se vider la tête des images de cette soirée pour se mettre au travail et préparer le match contre la Turquie. C'est la difficulté d'un tournoi comme celui-là. Après chaque rencontre, il faut se projeter sur la suivante."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.