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Volley : Chaumont, où "l'argent ne fait pas tout", reprend le championnat avec un titre et de riches ambitions

La ligue A de volley démarre vendredi avec une équipe à suivre : Chaumont, le champion en titre. Le club reste modeste, autant du côté du budget que de la mentalité. C'est sa force confient joueurs, entraîneur et président. 

Article rédigé par Guillaume Battin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Chaumont a remporté le premier titre de champion de France de son histoire en mai 2017, en battant Toulouse. (MAXPPP)

À l'heure de la reprise de la ligue A de volley, vendredi 13 octobre, Chaumont (Haute-Marne) affiche de grandes ambitions. Auréolé du premier titre de champion de France de son histoire remporté la saison dernière, le club reste toutefois modeste. Le plus petit budget de la Ligue A maintient ses méthodes de gestion, économes et efficaces.

Le président bénévole passe le balai

Avec un peu plus d’un million d’euros de budget, le club de la Haute-Marne a surpris tout le monde en remportant son premier titre de champion de France devant les poids-lourds que sont Montpellier, Tours et Paris. De petits moyens financiers n'empêchent pas les grands objectifs. Chaumont a l’ambition de devenir l’AJ Auxerre du volley français. Le modèle plait au président bénévole du club, Bruno Soirfeck. Il sait qu'il a gagné le respect des autres clubs, brutalement intéressés par "la manière de faire" de Chaumont. Pour autant, pas question de changer les habitudes qui passent parfois par le ménage.

Il y a de la fierté, mais en même temps, s’il faut que je passe le balai dans la salle, je le fais sans aucun problème.

Bruno Soirfeck, président du club de volley de Chaumont

à franceinfo

Une partie de l’effectif sacré champion de France a quitté la Haute-Marne à l’intersaison. L’Américain Daniel McDonnell est parti jouer en Pologne, mais le capitaine cubain, Javier Gonzales et le Français Stephen Boyer, meilleur marqueur de la dernière ligue mondiale sont restés à Chaumont, où vient de signer le réceptionneur-attaquant Yacine Louati. Il avait justement perdu la finale la saison dernière avec Toulouse face à l'équipe de Haute-Marne. Louati sait ce qu'il est venu chercher. "On vient à Chaumont pour une rigueur de travail que je n’ai jamais connue ailleurs, pour ses moyens, pour l’encadrement", dit-il. 

L’argent ne fait pas tout. Ici, c’est exemplaire et c'est ce qui m’a fait venir.

Yacine Louati, joueur de Chaumont

à franceinfo

Le nouveau réceptionneur-attaquant fait remarquer que Chaumont, malgré ses moyens financiers limités est l'un des seuls clubs en France à disposer d’un kiné personnel. 

Moins d'argent, donc des choix...

Le rouleau compresseur, surnom donné à Chaumont, doit beaucoup aux méthodes de son entraineur, Silvano Prandy, 70 ans. Ce grand nom du volley-ball italien dans les années 1970-1980 a pris les rênes de l'équipe en 2015. "La victoire est souvent une conséquence du travail de chaque jour", dit-il. Ses propos se fondent dans la tonalité modeste du club, qu'il revendique.

Peut-être le club a-t-il fait des choix et trouvé une chimie parfaite ? Le club a un budget limité. Mais il faut faire des choix, parfois risqués.

Silvano Prandy

à franceinfo

Avant la reprise du championnat, le 6 octobre dernier, Chaumont a remporté la Supercoupe face à Ajaccio, vainqueur de la dernière Coupe de France. Les titres s'empilent à Chaumont, modestement mais sûrement.

Volley : Chaumont, Où "l'argent ne fait pas tout", reprend le championnat avec un titre et de riches ambitions - un reportage de Guillaume Battin

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