Vendée Globe 2024 : une flotte resserrée et à l'arrêt en l'absence de vent, Sam Goodchild en tête...

Presque à l'arrêt faute de vent, les leaders ont vu leurs poursuivants fondre sur eux, ce qui bouleverse le classement après le passage des îles Canaries.
Article rédigé par Hortense Leblanc
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le skippeur britannique Sam Goodchild (Vulnerable) au départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2024. (LOIC VENANCE / AFP)

"Je vais pouvoir rester pieds nus et en maillot de bain jusqu'à l'équateur", plaisante Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer). Le skippeur allemand, remonté à la troisième place du Vendée Globe au pointage de 7 heures vendredi 15 novembre, subit, comme ses concurrents en tête de course, un vent très faible. Des conditions météorologiques qui ont permis un resserrement de la flotte durant les dernières 24 heures. 

Yoann Richomme (Paprec-Arkéa) et Charlie Dalin (Macif), qui faisaient la course en tête jeudi, ont ainsi été les premiers arrêtés par le faible vent, et ont vu d'autres skippeurs fondre sur eux. Ils sont respectivement rétrogradés aux cinquième et sixième places. Sam Goodchild (Vulnerable), toujours resté dans le peloton de tête, en profite pour passer leader, devant Nicolas Lunven (Holcim-PRB), bien lancé depuis son record de vitesse atteint mercredi. Les deux skippeurs ont choisi une trajectoire un peu plus à l'est de celle de leurs concurrents pour passer les Canaries. 

Ces conditions météorologiques calmes ont au moins le mérite de permettre aux marins de rattraper un peu de sommeil et de profiter des températures. Mais ils doivent rester sur leurs gardes en raison du grain orageux. Par moments le vent s'accroît de manière brusque, avec des changements de direction, le temps de quelques minutes. "On a quand même une instabilité du vent qui est incroyable, j’ai rarement navigué avec du vent aussi instable en force et direction", commente Paul Meilhat (Biotherm). La flotte se dirige désormais vers le Cap Vert.

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