Le père d'Armel Le Cléac'h raconte : "Dès qu'il a commencé à marcher, on a pris la mer"
Armel Le Cléac'h remporte la huitième édition du Vendée Globe. De ses premiers pas sur un pont à la consécration, ses proches racontent son histoire à franceinfo.
Armel Le Cléac'h avait 12 ans lors du premier Vendée Globe en 1989-1990. Il en avait trois ou quatre la première fois qu'il est monté sur un bateau. C'était celui de son père et de sa mère, un Muscadet, un petit voilier familial. "Dès qu'il a commencé à marcher, à trois ou quatre ans, on partait trois semaine ou quinze jours. C'était simplement pour le plaisir", se souvient Jean-Gabriel, dit "Jean-Gab", son père. Son fils, aujourd'hui âgé de 39 ans, vient de remporter la huitième édition du Vendée Globe jeudi 19 janvier.
Les embruns de la baie de Morlaix dans l'ADN
Le grand-père maternel d'Armel Le Cléac'h était marin-pêcheur. Il avait une maison à Locquénolé (Finistère). Très tôt, là encore, le skipper français et son frère ont été initiés à la pêche par leur grand-père.
On partait en mer la journée. On passait nos journées dans les bateaux à ramer, à godiller.
Gaël, le frère aîné d'Armel Le Cléac'hà franceinfo
Football, tennis de table, basket... Armel Le Cléac'h et ses deux frères, "comme tous les enfants", précise le père, ont pratiqué de nombreux sports avant de choisir la voile. Mais avec ses frères, c'est donc la voile qu'ils ont choisi. Et c'est dans la baie de Morlaix et ses cailloux qu'ils ont tiré leurs premiers bords. Dans les mêmes embruns que Jérémie Beyou et Yann Eliès, qui participent également à ce Vendée Globe 2016-2017 et sont tous deux triples vainqueurs de la Solitaire du Figaro.
Armel Le Cléach, dit "le Chacal" dans le milieu pour son côté "guerrier en mer", a fait sa première compétition à l'âge de neuf ans dans la baie de Morlaix. Un territoire auquel il est fermement attaché, rapelle Ronan Lucas, le patron de l'écurie Banque Populaire : "On a navigué dans les moindres recoins des côtes bretonnes. Il ne va pas passer très loin. Je suis sûr qu'il va avoir un petit pincement au cœur de ne pas pouvoir s'arrêter."
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