Dernier du Vendée Globe, Sébastien Destremau garde le moral et le montre en chanson
Vous connaissez des conditions de course très difficiles mais pourtant vous semblez avoir le moral...
Sébastien Destremau : "Ca changerait quoi si je n'avais pas le moral ? C'est exactement la même chose, je n'ai pas encore vu de supermarché sur la route ou de station essence pour faire le plein ! Il faut faire avec ce qu'on a. Je préfère bien vivre ce qu'il se passe, ce n'est que de la nourriture, ça ne met pas en péril le projet. C'est un détail par rapport à la difficulté de l'épreuve elle-même. Alors par contre, ça parle à tout le monde. Quand on est terrien, on mange matin, midi et soir et quand on a faim on ouvre le frigo et on se sert. Elle est ennuyeuse cette difficulté mais elle n'est pas importante, elle n'empêche pas le bateau de naviguer. Le bateau doit couper la ligne d'arrivée, par la porte par la fenêtre mais il faut qu'il coupe la ligne d'arrivée".
Vous en rêvez de cette ligne d'arrivée ?
SD : "Ouais. Je rêve d'entendre le coup de sifflet. On tire un trait, un vrai trait. On ne peut plus se prendre un chalutier, démâter, ou autre. Ce moment-là, je l'attends avec énormément d'impatience, depuis le départ. Clore, on termine ce qu'on a commencé. Tant qu'on n'a pas coupé, on n'a rien fait. Rien".
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