Voile : le départ de la Transat Jacques Vabre retardé à cause de la tempête Ciaran, les skippers tentent de "rester en mode course"
Le vent était trop puissant. Les rafales à presque 200 km/h de la tempête Ciaran ont eu raison de la majorité des départs de la Transat Jacques Vabre. La course de voiliers entre Le Havre et la Martinique n'a vu qu'une seule de ses quatre catégories prendre le large.
Les plus petits - les Class 40 - et les Ocean Fifty ont été contraints de s'arrêter à Lorient après avoir fait une première étape express. Les Imoca - les bateaux du Vendée Globe - ne sont même pas encore partis, ils sont toujours au Havre. La seule classe à être partie, ce sont les 5 Ultim, les mastodontes des mers.
Rester dans un esprit de compétition
Pour ceux restés au port, la date du nouveau départ est toujours incertaine, peut-être dimanche 5 novembre, mais peut-être plus tard encore. Alors en attendant, chacun sa stratégie. À peine arrivé à Lorient, après une première étape dantesque à bord de son Ocean Fifty, Pierre Quiroga a pris la route : 1 300 km pour rentrer chez lui dans le Var : "Je suis rentré dans mon Sud pour éviter un environnement qui pouvait être anxiogène avec des questions sur le départ, la tempête, l'amarrage du bateau, etc", confie le navigateur.
Bloqué au Havre avec son Imoca, Sébastien Simon est lui aussi rentré, avant de changer d'avis. Il devrait revenir au port jeudi 2 novembre "Le but est de rester en mode course, de ne pas se déconcentrer. C’est trop facile de relâcher tous les efforts maintenant. Il faut garder cet esprit de compétition le plus longtemps possible, jusqu'au nouveau départ."
Impossible de savoir quelle sera la nouvelle date, alors Audrey Ogereau se tient prête pour remonter à bord de son Ocean Fifty, dès qu'elle aura le feu vert "J'ai de la préparation physique, des rendez-vous avec notre coach pour la préparation mentale, préparer aussi des films météo pour savoir ce qui va nous attendre pour le prochain départ."
Pour ces trois classes, le parcours devrait être raccourci et les bateaux partiront donc plus légers, avec des vivres en moins.
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