Christine Monlouis, échec et démâtage
Nouvel incident sur la reine des Transats. La course est impitoyable. En plus de gérer les conditions de mer, la fatigue, la santé, les navigateurs doivent aussi (et surtout) faire attention aux autres bateaux. L'océan n'est pas si grand et les routes maritimes souvent encombrées. Christine Monlouis vient d'en faire l'amère expérience. Sa collision avec le bateau de pêche devrait, dans le meilleur des cas, l'obliger à rejoindre les côtés pour une assistance technique. Dans le pire des cas, et le plus probable, c'est l'abandon. Le bateau de pêche est resté sur zone pour l'aider en cas de besoin. Un très mauvais coup du sort pour la première femme antillaise à s'engager sur la route du Rhum. A 48 ans, cette fonctionnaire originaire de La Désirade était engagée dans la catégorie "Rhum", regroupant des skippers -parfois amateurs- à bord de 11 voiliers de longueurs et types très différents.
Après 48 heures en Atlantique, quelques autres petits soucis de casse ou de bricolages nécessaires sont à déplorer, mais rien qui ne semble trop pénaliser les solitaires qui restent positifs, à l'instar de Kito de Pavant sur «Groupe Bel.» «Beaucoup de manuvres physiquement éprouvantes pour remettre en ordre le pont ce matin, mais la route est encore longue et ça ne fait que commencer.» Dans une course aussi éprouvante, d'autres incidents techniques sont à prévoir. Au grand dam des navigateurs et de la direction de la course.
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