"Nous y allons avec humilité mais avec ambition et sans complexe car on a en France ce qui se fait de mieux en terme de navigation, d'ingénieurs et de management", a ajouté Cammas, qui possède l'un des plus riches palmarès de la voile française. On est là pour gagner, c'est notre habitude et c'est la seule raison pour laquelle on s'engage. On est là pour gagner". Cammas, aussi à l'aise en courses océaniques qu'en voile olympique, a souligné que grâce à sa nouvelle jauge et à la réduction de 72 (22 m) à 48 pieds (14,5) de la taille des bateaux, la "Cup" n'est plus le championnat du monde des milliardaires mais devient le championnat du monde des meilleures nations en voile".La partie sportive du défi français sera supervisée par Cammas, Desjoyeaux s'occupant de la partie technologique et Kersauson de la communication. Grâce à Groupama, qui soutient Franck Cammas depuis 18 ans, l'équipe française disposera déjà de 5 millions d'euros par an jusqu'à la 35e Coupe en 2017 (15 millions sur trois ans). Cela représente 80% du budget global et "la porte est ouverte à ceux qui veulent nous rejoindre", a déclaré Desjoyeaux. M. Le Drian, "passionné de voile depuis longtemps", a apporté son soutien au défi français, qui "fera honneur à la voile et au monde maritime français".Six équipes se sont officiellement déclarées à ce jour pour la prochaine "Cup". Le "defender" Oracle Team USA et cinq challengers: Team New Zealand (NZL), Artemis (SWE), Ben Ainslie Racing (GBR), SoftBank Team Japan (JPN) et Groupama Team France.