Agressions sexuelles : le patinage français règle ses comptes
Il n'a selon lui commis aucune faute et n'a donc aucune raison de démissionner. Le patron de la fédération des sports de glace Didier Gailhaguet nie avoir protégé Gilles Beyer, un entraîneur accusé de viol par son ancienne élève Sarah Abitbol.
Le patron du patinage français contre-attaque. Dans une conférence de presse donnée mercredi 5 février, Didier Gailhaguet, le président de la fédération des sports de glace, se défend de toute omerta. Selon lui, aucun abus sexuel n'a été couvert. "Je n'étais pas au courant qu'il pouvait y avoir des viols dans notre fédération", explique-t-il.
"Je n'ai pas protégé Gilles Beyer"
Didier Gailhaguet nie donc avoir eu connaissance des agressions sexuelles dénoncées par Sarah Abitbol commises par son entraîneur Gilles Beyer lorsqu'elle avait 15 ans. Mais le président de la fédération reconnaît en 2001 avoir été alerté sur des comportements suspects de Gilles Beyer et dit avoir agi pour écarter l'entraîneur. "Je n'ai pas protégé Gilles Beyer. Je suis celui-là même qui a diligenté l'enquête auprès de la ministre", précise Didier Gailhaguet. Le président pointe la responsabilité du ministère des Sports qui aurait réintégré l'entraîneur.
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