Cet article date de plus de deux ans.

Violences dans les stades de football : "Il faut agir, passer à l'action", réagit le président du district de Haute-Garonne

"On veut pacifier ce qui se passe autour des terrains", a assuré mercredi sur franceinfo Marco Sentein, président du district de football de Haute-Garonne.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Bagarre sur un terrain de football (illustration).  (FRANCOIS DESTOC / MAXPPP)

"Il faut agir, il faut passer à l'action", a estimé mercredi 11 mai sur franceinfo Marco Sentein, président du district de football de Haute-Garonne, après l'envoi par le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, d'une lettre aux présidents de clubs, et à destination des arbitres, joueurs et parents, pour alerter sur les violences dans les stades. Dans cette lettre, la FFF remarque que "clubs et terrains de football sont depuis plusieurs semaines les théâtres d’une recrudescence d'actes que nous condamnons avec la plus grande fermeté" et assure qu'"agresser un arbitre, c'est tuer le football !". "Ils nous imposent à tous de réagir", écrit la Fédération qui appelle à témoigner, signaler et alerter en cas de comportements violents.

Cette lettre fait écho à la campagne, "Touche pas à mon foot" que s'apprête à lancer Marco Sentein, un film contre la hausse des violences verbales et physiques autour des terrains. Selon lui la question des violences dans les stades est majeure et "il y a urgence". "Il y a un problème d’exemple qui vient d'en haut" assure le président du district de football de Haute-Garonne.

Parents dans le viseur

Il assure que les parents sont les premiers concernés par cette campagne. "Les parents en football d'animation pensent qu'ils ont le futur Mbappé", explique Marco Sentein qui remarque souvent des insultes au bord des stades de foot. "Le parent pense avoir toujours raison", dit-il. Il espère que cette campagne permettra de les sensibiliser car "souvent dans le football, l'enfant éduque les parents."

Les éducateurs en ont "ras-le-bol et abandonnent" assure Marco Sentein. Il a déjà plusieurs idées d'action, avec par exemple, pour les 5-12 ans "des chasubles vertes avec écrit 'Touche pas à mon foot'", pour des parents au bord des terrains. "On veut pacifier ce qui se passe autour des terrains", assure le président du district de football de Haute-Garonne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.