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Violences dans le Sport : "il n'y a qu'une seule plateforme pour recueillir les signalements" et ce n’est pas "Balance ton sport" mais "Signal Sport", recadre la ministre Amélie Oudéa-Castéra

Cette plateforme, mise en ligne mercredi, a vocation à recueillir les témoignages des victimes de violences dans le monde sportif.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Capture d'écran de la plaquette de présentation de la plateforme "Signal Sport". (Ministère des Sports)

Deux députées de l'Assemblée nationale ont lancé mercredi la plateforme en ligne "Balance ton sport", pour recueillir les témoignages de victimes de violences dans le sport. Sabrina Sebaihi, députée Nupes des Hauts-de-Seine et rapporteure de la commission d'enquête sur les défaillances dans le mouvement sportif français, lancée début juillet, et Béatrice Bellamy, députée Horizons de Vendée, présidente de la commission, sont à l'origine du projet. Une initiative fraîchement accueillie par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

>> Balance ton sport : "Malheureusement, il n'y a quasiment aucune fédération qui a été épargnée par les témoignages qui nous arrivent", explique la députée Sabrina Sebaihi, à l'origine de la plateforme

Une plateforme unique : "Signal Sport"

"Ce que je veux exprimer avec beaucoup de force et de vigueur, c'est qu'il n'y a qu'une seule plateforme pour recueillir les signalements en matière de violences et notamment de violences à caractère sexiste. C'est une plateforme qui s'appelle 'Signal Sport', mise en place depuis 2020 par le ministère des Sports"

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports

à France Culture

Amélie Oudéa-Castéra rappelle que la plateforme "Signal Sport" est "le seul canal par lequel les autorités peuvent prendre les mesures de protection nécessaires, orienter vers les bonnes associations, les victimes, coordonner l'ensemble des procédures, diligenter les enquêtes, saisir la justice". Elle ajoute qu'il "est capital de ne pas se disperser et de ne pas perdre en lisibilité pour les victimes". Selon la ministre, "Signal sport" est aujourd'hui une plateforme, "de mieux en mieux identifiée par le monde du sport et les fédérations et il faut que cela continue". Elle répète qu'il "est capital que cette lisibilité demeure, continue de monter en puissance".

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