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Incidents Paris FC - Lyon : garde à vue levée pour les trois supporters ultras parisiens

Deux des trois suspects sont poursuivis pour "violences en réunion". Le 32e de finale a été définitivement stoppé après des bagarres et un envahissement du terrain après la mi-temps. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des fumigènes lancées lors du match entre le PFC et l'OL, vendredi 17 décembre, au stade Charléty.  (BERTRAND GUAY / AFP)

Après les incidents vendredi 17 décembre lors du match de 32e de finale de la Coupe de France Paris FC - Lyon au stade Charléty, la garde à vue des trois supporters ultras parisiens a été levée, mercredi 22 décembre, rapporte France Bleu Paris.

Deux ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant d'être jugés pour "violences en réunion", précise le parquet à France Bleu. Ils n'ont par ailleurs pas le droit d'être présents dans un stade ou à proximité d'ici leur procès. Le troisième est reparti libre faute d'infraction suffisamment caractérisée. Ces trois hommes font partie du groupe de la "porte 411" dans le virage Auteuil du Parc des Princes.

Un match classé à risques par les autorités 

L'affrontement entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais était classé à risque par les autorités, a appris la direction des sports de Radio France mercredi, confirmant une information du journal L'ÉquipeLa Fédération française de football (FFF) a ouvert une instruction lundi et rendra ses décisions vendredi 28 décembre. Le parquet de Paris a lui ouvert une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive. 

Les deux clubs avaient chacun inscrit un but en première période et s'apprêtaient à disputer l'autre moitié de match quand l'arbitre a pris la décision d'interrompre la rencontre, vendredi 17 décembre. Les incidents ont éclaté à la mi-temps dans le parcage lyonnais. Des supporters ont lancé des fumigènes et de nombreuses bagarres ont été déclenchées. Deux personnes ont été blessées. Pierre Ferracci, le président du Paris Football Club a évoqué mercredi matin sur France Inter des "fous furieux qui utilisent les poings, les ceintures, les poings américains pour taper". Quand les joueurs sont revenus sur la pelouse, le terrain a été envahi. Les services d'ordre les ont alors escortés jusqu'au vestiaire et le match a définitivement été arrêté. 

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