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Vers une révision des règles du plaquage

La Fédération française de rugby (FFR) et la Ligue nationale de rugby (LNR) ont proposé à World Rugby, la fédération internationale, d'abaisser la ligne de plaquage autorisée des épaules à la ceinture, a annoncé jeudi le président de la FFR, Bernard Laporte, huit jours après un nouveau décès d'un jeune joueur français.
Article rédigé par franceinfo
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Les deux institutions souhaitent également interdire le plaquage à deux joueurs et pénaliser plus durement celui tête contre tête. "Nous avons d'ailleurs proposé à World Rugby d'expérimenter ces nouvelles règles sur nos compétitions amateurs", a précisé Laporte dans un communiqué commun publié par la Fédération, la Ligue et World Rugby.

Vers une expérimentation

"Nous avons d'ailleurs proposé à World Rugby d'expérimenter ces nouvelles règles sur nos compétitions amateurs" a ajouté Laporte.  Il n'a pas cependant précisé quand entrerait en vigueur cette expérimentation, qui doit recevoir l'aval de World Rugby, laquelle organisation a testé lors de la coupe du monde des moins de 20 ans des équipes de seconde division, fin août-début septembre, un abaissement de la ligne de plaquage au niveau de la poitrine. Par ailleurs, débutera en début d'année prochaine "un processus d'examen des éventuelles expérimentations de règles dans le cadre de la prochaine édition de la Coupe du Monde de Rugby" au Japon.  

Un retour aux sources ?

Des mesures visant à rendre moins violents les points de rencontres lors des matches sont à l'ordre du jour, depuis l'accident qui a coûté la vie au jeune joueur du Stade Français Nicolas Chauvin (après les accidents mortels avant lui d'Adrien Descrulhes (17 ans) le 20 mai et Louis Fajfrowski (21 ans) le 10 août).
  
Le rugby français s'est emparé de la question, mais il importe que ces mesures soient aussi prises en compte par les autorités du rugby international, faute de quoi elles ne pourront avoir de portée. Même si un nouveau discours apparaît, pour parvenir à remettre en évidence la question de l'évitement, et celle du plaquage aux jambes, qui constituent historiquement l'ADN de la discipline, la réalité du terrain continue à promouvoir le combat brut et la puissance des impacts. Le rugby français seul ne peut pas s'affranchir de cette nouvelle vision d'un sport devenu un jeu de destruction.   

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