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"Une grande satisfaction" pour Blanc

Laurent Blanc a exprimé sa "grande satisfaction" mardi après la qualification à l'arraché de l'équipe de France pour l'Euro 2012 (1-1), en révélant avoir sévèrement recadré ses joueurs à la mi-temps, où ils étaient menés 1-0 par la Bosnie.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Laurent Blanc (MAXPPP)

Hommage à l'équipe de Susic

"Les 45 premières minutes, nous n'avons pas joué. Je l'ai dit aux joueurs à la mi-temps, je leur ai dit qu'on allait droit aux barrages, qu'ils devaient se lâcher", a déclaré le sélectionneur, qui a rendu hommage à l'adversaire. "Ce fut une équipe de Bosnie sûre d'elle-même et qui possède (avec Edin Dzeko) un grand avant-centre qui a failli gagner le match à lui tout seul."

Parlant d'un match "dur, serré, crispant pour tout le monde", il n'a cependant pas fait la fine bouche devant une qualification qui vient couronner ses 15 mois passés à la tête des Bleus. "A l'arrivée, c'est une très grande satisfaction d'être qualifié pour l'Euro. En première mi-temps, j'ai été abasourdi par les erreurs commises. On a été transparent, mais les mêmes joueurs absents au début ont été très bons en seconde période", a-t-il estimé, en se tournant désormais vers l'avenir.

Rencontrer des équipes de haut niveau

"Il va falloir définir notre programme jusqu'à l'Euro", a-t-il dit. Dispensée de barrages, la France devrait jouer deux matches amicaux à la mi-novembre. Une rencontre à Brême contre l'Allemagne est d'ores et déjà programmée pour la fin février. "Nous voulons rencontrer des équipes de haut niveau, mettre l'accent sur le jeu et donner du temps de jeu à certains joueurs qui n'en ont pas eu assez, s'ils continuent à faire de bonnes prestations en club", a ajouté le sélectionneur, laissant ainsi ouverte la porte de l'équipe de France.

Laurent Blanc ne croit pas en revanche que la qualification de mardi renferme définitivement le douloureux chapitre sud-africain. "Il y aura toujours des gens qui y penseront, y compris les joueurs qui y étaient", a-t-il jugé. "La cicatrice est là, mais il faut passer à autre chose."

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