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Un remorqueur brésilien vers Lemonchois

Le remorqueur brésilien affrété par l'équipe de Lionel Lemonchois pour remorquer le maxi-trimaran Prince de Bretagne et son skipper, qui a chaviré le 27 janvier dans l'Atlantique sud, a quitté Rio de Janeiro et sera sur zone entre mercredi et jeudi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Le remorqueur "avance entre 7 et 8 noeuds et (...) devrait arriver entre  mercredi et jeudi sur la zone où se trouve Lionel Lemonchois", a expliqué  Arnaud Aubry, qui coordonne l'opération depuis la base du team Prince de  Bretagne à Lorient (Morbihan) et garde le contact avec le navigateur. Lorsqu'il aura rejoint le grand (24 m) multicoque, qui dérive avec  Lemonchois réfugié dans la coque centrale, le remorqueur tentera de redresser  le bateau, une opération délicate.

Quatre membres de l'équipe -Fred Le Peutrec, Patrice Richardot, Gurloës  Merrien et Quentin Monégier- ont réussi à rassembler tout le matériel  nécessaire au retournement et au remorquage de Prince de Bretagne, qui se  trouve à plus de 800 milles des côtes brésiliennes. Le navire compte également à son bord trois hommes d'équipage et quelque  huit tonnes de matériel (câbles, autopompes, élingues, matériel de plongée,  gueuses, sangles, ballons gonflables, chaînes).

"Je l'ai au minimum deux fois par jour au téléphone, a expliqué Aubry. Il  va bien, même s'il n'a pas d'autre choix que de prendre son mal en patience  puisqu'il a maintenant terminé de sécuriser la plateforme". Mardi et mercredi derniers, Lemonchois a dégagé les voiles, puis rangé et  nettoyé l'intérieur de la coque centrale où s'était répandue l'huile du moteur  lors du chavirage. "Il a fixé tout ce qui pouvait être susceptible de bouger lors du  retournement du trimaran puis s'est petit à petit organisé un nouvel espace de  vie à l'envers", a poursuivi Aubry.

"Il gère ses batteries et reste également  en liaison régulière avec le remorqueur. L'attente est évidemment un peu longue  mais son moral est bon". Le retournement "n'est pas une intervention banale mais nous l'avons  préparée au mieux avec le cabinet d'architectes VPLP en la simulant", a-t-il  ajouté. La météo sera aussi un élément important". Lemonchois, 53 ans, était parti en solitaire le 17 janvier pour tenter de  battre le record de vitesse entre Lorient (Morbihan) et l'Ile Maurice, détenu  par son compatriote Francis Joyon.

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