Un Clasico et un remake en demi-finales
Un Clasico de feu (Brésil - Uruguay, Mercredi 26 juin, 21h, Belo Horizonte)
Le Brésil, en quête de sa troisième Coupe des Confédérations d'affilée, trouve son voisin Uruguayen sur sa route, vainqueur de la Copa America en 2011. Cependant, depuis cette date, les hommes d'Oscar Tabarez peinent dans les qualifications à la prochaine Coupe du Monde (cinq défaites en dix rencontres). Malgré une défaite 2-1 contre l'Espagne, ils ont assuré leur qualification en battant le Nigeria 2-1 et Tahiti 8-0. Les Brésiliens ont eux réalisé un sans-faute, battant successivement le Japon, le Mexique et l'Italie. Trois buts de Neymar en autant de rencontres ont émaillé ces succès convaincants. La défense Uruguayenne est prévenue, mais Diego Lugano cherche néanmoins à minimiser l'enjeu. "Le match le plus important que nous avons joué ce mois-ci, c'était contre le Venezuela, a-t-il indiqué. On avait tout pour perdre et on aurait été éliminés de la Coupe du Monde si on avait perdu. Cela aurait même été la fin d'une génération. C'est ça la réalité."
De son côté, Oscar Tabarez considère cette demi-finale comme un test d'envergure face au pays hôte. "Ce sera dur, convient le sélectionneur. Le Brésil est une grande équipe qui jouera à la maison. C'est motivant de jouer contre le Brésil en raison de son niveau de jeu et de sa façon de vivre le foot. C'est même un privilège d'affronter l'équipe la plus titrée au monde." Le Brésil est largement favori de cette confrontation, mais Julio César, le gardien de but de la Seleçao, craint la Celeste emmenée par son trio d'attaque Forlan, Suarez et Cavani. "Brésil - Uruguay, c'est forcément un clasico, explique le portier. Certains trouvent même que c'est une rivalité plus intense qu'avec l'Argentine. (...) Le Brésil a bien joué lors des derniers matches et ils voudront changer cette situation. Je trouve que la Seleção pratique un très beau jeu. J'espère que le Brésil s'en sortira, mais je ne vois pas de favori", a-t-il conclu.
La revanche de l'Euro (Espagne - Italie, Jeudi 27 juin, 21h, Fortaleza)
Le doublé de Jordi Alba face au Nigeria l'a prouvé, le danger vient de partout face à l'Espagne. Del Bosque peut même se permettre de laisser sur le banc des joueurs comme Martinez, Cazorla ou Mata, c'est dire l'abondance des ressources dont il dispose. Xabi Alonso est absent de la compétition, Piqué, Soldado et Fabregas sont douteux pour débuter cette demi-finale 100% européenne. Cesc et Soldado ont d'ailleurs subi des IRM dimanche et leur participation dépendra de l'évolution médicale de ces gênes." Cependant, le sélectionneur espagnol se veut rassurant concernant l'état de santé de Fabregas qui devrait tenir sa place.
Face à la Roja, l'Italie sera amputée de sa star, Mario Balotelli, pour qui la compétition est d'ores et déjà terminée. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Cependant, la Squadra devrait récupérer Pirlo et De Rossi, absents contre le Brésil. Cesare Prandelli, le sélectionneur italien, craint énormément son futur adversaire. "C'est une équipe quasiment impossible à battre, c'est l'équipe la plus forte du monde, elle le montre depuis quatre ou cinq ans", a avancé le technicien concernant son prochain adversaire. "Ils auront sans doute plus de possession de balle, mais ce n'est pas non plus une équipe parfaite". Quoi qu'il arrive, ce sera "une expérience utile" selon l'ancien entraîneur de la Fiorentina, et quoi qu'il arrive, la finale se déroulera au Maracana de Rio de Janeiro le dimanche 30 juin.
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