Transat Jacques Vabre : un dispositif de sécurité renforcé pour le départ de la course le 29 octobre

Pour éviter un accident comme celui survenu lors de l'arrivée de la Route du rhum 2022, les organisateurs de la course transatlantique ont restreint l'accès à la mer pour les spectateurs au départ et à l'arrivée.
Article rédigé par Jérôme Val - édité par Lou Bes
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Des participants à la Transat Jacques Vabre, en 2021 au Havre. (TOM GRIMBERT / HANS LUCAS)

Près de 95 bateaux s'élanceront en duo à l'assaut de l'océan vers la Martinique, le dimanche 29 octobre depuis le Havre. Si d'habitude des dizaines, voire des centaines, de bateaux assistent au départ, comme à l'arrivée, le dispositif a été revu pour cette seizième édition de la Transat Jacques Vabre qui célèbre ses 30 ans. Il s'agit d'éviter un autre drame comme celui qui avait endeuillé l'arrivée de la Route du rhum, il y a un an, à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, lorsqu'un accident avec un bateau suiveur a causé la mort de deux personnes. 

Dimanche 29 octobre, au large du Havre, il y aura donc moins de monde sur l'eau et moins d'invités. Pour Damien de Longueville, l'un des organisateurs de la course, c'est tout un dispositif qu'il faut revoir. "Avant, on pouvait faire appel à des bénévoles qui pilotaient leur bateau, qui étaient évidemment en droit de faire, qui sont toujours en droit de le faire, mais on a décidé de ne faire appel qu'à des professionnels avec des bateaux homologués pour accueillir du public".

Environ 40 000 euros de frais supplémentaires

Plus de sécurité, c'est aussi un coût non négligeable. "C'est entre 30 et 40 000 euros de plus parce que ce sont des pilotes que l'on paye évidemment, et des bateaux que l'on loue au lieu d'avoir des pilotes bénévoles", ajoute-t-il.

L'accident mortel de l'an passé en marge de l'arrivée de la Route du rhum a profondément marqué les esprits. Désormais, il faut accepter quelques sacrifices, plaide Joseph Bizard, le directeur d'OC Sports, l'un des principaux organisateurs de courses au monde. "Il y a plein d'autres façons de vivre des arrivées", conclut-il.

Pour les concurrents, c'est aussi un soulagement car moins de monde sur l'eau, c'est aussi moins de stress et moins de risque de collision. 

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