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Transat Jacques Vabre : François Gabart attendu la nuit prochaine au Brésil

C'est dans le courant de la nuit prochaine que François Gabart et Pascal Bidégorry sont attendus à Itajaï au Brésil pour couper la ligne d’arrivée et boucler le parcours de 10.000 km de la 12ème édition de la Transat. A bord du maxi trimaran "Macif", ils devraient l'emporter devant "Sodebo". A Itajaï, les équipes techniques des deux bateaux ultimes commencent à montrer une certaine impatience.
Article rédigé par Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Antoine Gautier et à droite Guillaume Combescure du Team Macif © RF | Fabrice Rigobert)

Arrivés en début de semaine à Itajaï, ils pensaient pouvoir accueillir les vainqueurs il y a un ou deux jours. C’était sans compter sur ce collant Pot au noir qui a ralenti les bateaux et permis à François Gabart et Pascal Bidégorry de prendre le large.

Depuis, Antoine Gautier, chef du bureau d’étude de Macif, prend son mal en patience les yeux rivés sur les écrans d’ordinateur : "On regarde les routages pour savoir à quelle heure ils vont arriver, explique-t-il, on prépare un peu les pontons, les zodiacs pour qu’on puisse les accueillir dans de bonnes conditions. C’est long. On est impatient de les voir arriver, tout simplement. Il y a deux ans, "Macif" était en tête et a démâté à 900 miles de l’arrivée..." Et Antoine Gautier d'insister :

"Tant que la ligne n’est pas franchie, tout peut arriver, donc on est loin de crier victoire tout de suite."

L'équipe de Thomas Coville un brin résignée

Sept personnes ont fait le déplacement pour "Macif", six du côté de "Sodébo". Les équipes se croisent, discutent, s’occupent, on sent une certaine résignation du côté de l’équipe de Thomas Coville.

Loïc Le Mignon, responsable du maxi-trimaran "Sodébo" : "Il y aura du vent jusqu’à l’arrivée, souligne-t-il, et normalement, ils ne vont pas pouvoir récupérer cet écart aussi facilement. Nous, on estime avoir bien travaillé sur le bateau, on ne pensait pas qu’il y avait une telle différence. Il va falloir chercher."

Encore quelques heures d’attente, et les équipes techniques prendront la direction des pontons pour l’arrivée des géants des mers.

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