Tour de France : la lutte contre la fraude technologique de plus en plus forte
À l'occasion de la 14e étape du Tour de France samedi 21 juillet, zoom sur les contrôles anti-fraudes technologiques, de plus en plus nombreux.
L'étape du Tour de France samedi 21, longue de 188 km est "une étape de moyenne montagne, explique Grégory Naboulet, avec un final en côte, sur l'aérodrome de Mende (Lozère), où 152 coureurs au départs sont contrôlés contre la fraude technologique." Tous les vélos des vainqueurs d'étapes du Tour de France vont passer au détecteur de moteur. Après la ligne d'arrivée, des membres de l'Union cycliste internationale (UCI) accompagnent le vélo du gagnant ainsi que quelques autres choisis au préalable. Les vélos sont placés dans une cellule de contrôle à rayon x. Les contrôleurs vérifient qu'il n'y a pas d'éléments supplémentaires sur les vélos qui fourniraient de l'énergie à la roue. En cas de forte suspicion, le vélo est entièrement démonté et deux endroits sont particulièrement scrutés : les jantes et le boitier de pédalier.
Plus de 1 500 contrôles depuis le début du Tour
L'UCI a investi 500 000 € dans la lutte contre la fraude technologique. De plus, un camion garé près de la ligne d'arrivée observe la course et effectue une sorte d'arbitrage vidéo. Un dispositif qui s'ajoute aux caméras thermiques et aux contrôles journaliers. Au total, plus de 1 500 contrôles ont été effectués et aucune tricherie constatée depuis le début du Tour.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.