Tour de France 2020 : le Polonais Michal Kwiatkowski remporte la 18e étape devant son coéquipier Richard Carapaz, qui s'empare du maillot à pois

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
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La 18e étape, entre Méribel et La Roche-sur-Foron (175 km), constitue sans doute la dernière chance pour les coureurs de bousculer le classement général.

Ce qu'il faut savoir

Vous pensiez que les coureurs du Tour de France avaient fait le plus dur mercredi en franchissant le redoutable col de la Loze ? La lose peut tomber là où on l'attend moins, comme par exemple lors de cette 18e étape, jeudi 17 septembre, avec un parcours de 175 km particulièrement casse-pattes entre Méribel (Savoie) et La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie). Avis aux coéquipiers du maillot jaune Primoz Roglic (Jumbo-Visma), dont le désormais célèbre "train" ne doit pas dérailler dans l'ultime étape de montagne.

Cinq ascensions, cinq pièges. Deux cols de 1re catégorie, un hors-catégorie au plateau des Glières, où les coureurs devront se coltiner 1 800 m de route non goudronnée, un col de 2e catégorie ajouté en catastrophe au programme après un éboulement sur une autre route, 4 600 m de dénivelé, soit davantage que la déjà terrible étape de puy Mary vendredi dernier... Si vous n'avez pas posé votre après-midi, vous avez encore quelques heures pour trouver un prétexte.

Les écarts ne sont pas encore faits au classement général. On peut avoir l'impression que Primoz Roglic va gagner le Tour dans un fauteuil, tant il a maîtrisé son principal rival, son compatriote Tadej Pogacar, sur la montée du col de la Loze, lui reprenant même 17 secondes. Mais cette 18e étape représente la dernière chance pour ceux qui rêvent d'un podium (ou mieux) de bousculer le classement général, en attendant le contre-la-montre de samedi à la Planche des Belles Filles.

Les Français pour sauver les meubles. S'ils se glissent dans une échappée au long cours, Pierre Rolland ou Julian Alaphilippe peuvent chiper le maillot à pois à Tadej Pogacar. C'est le dernier maillot distinctif qu'un Français peut ambitionner de ramener à Paris, mais il faudra pour cela que les fuyards ne soient pas repris avant le plateau des Glières, à une quarantaine de kilomètres de la ligne d'arrivée.