Avec la crise du coronavirus, les sponsors automobiles revoient leurs partenariats avec le monde du sport
Le sport, autre victime de la crise sanitaire. Certains sponsors se désengagent, ou adaptent leur stratégie. C'est le cas, en particulier, des firmes automobiles.
Toutes les grands marques automobiles ont signé des contrats avec des fédérations, des compétition, des clubs ou mêmes des stars du sport. Comme les banques, les assurances, ou les fabricants de montres, elles font partie des grands partenaires majeurs du sport.
Mais si en temps de crise, la communication est le premier secteur qui subit des coupes budgétaires, pour Magali Tézenas Du Montcel, déléguée générale de Sporsora, organisation professionnelle qui regroupe des acteurs de l’économie du sport, les partenariats à long terme ne peuvent pas être résiliés. "Annuler une campagne de publicité, c'est assez facile. Mais un contrat de sponsoring, plus un partenariat, ce sont des contrats qu'il est difficile de rompre."
L’exemple du Tour de France
La marque Skoda est engagée avec la Grande Boucle depuis 2004. Alors cette année, même si le constructeur ne sera pas présent dans la caravane publicitaire, il n'est pas question de remettre en cause le contrat qui court jusqu’en 2023, clame Paul Barrocas, directeur de communication de Skoda France. "Hormis la caravane, tout le reste demeure à équivalence. C'est un investissement extrêmement lourd, mais quand on est partenaire, il faut l'être dans les bons et les mauvais moments."
Les firmes ne donnent aucun chiffre, et certaines n’ont pas souhaité communiquer officiellement. C’est le cas de Peugeot, qui a simplement confirmé son partenariat historique avec Roland-Garros.
Renault, investie en Formule 1, est aussi dans le foot, quand Huyndai se détache du ballon rond, et se tourne vers la course à pied revenue en force avec le confinement.
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