Sharapova et Azarenka, destins liés à Cincinnati"Ces joueuses rejoignent une liste de participantes déjà très relevée", a expliqué le directeur du tournoi, Andre Silva. "On s'attend à ce que la place de numéro 1 mondiale soit en jeu durant le tournoi. Avec des joueuses de ce calibre, la bataille pour cette place sera encore plus intéressante", a-t-il ajouté. Sharapova et Azarenka ont pour point commun d'avoir été numéro 1 mondiale et d'avoir remporté le titre à Cincinnati, en 2011 pour la Russe et en 2013 pour la Bélarusse. Après avoir purgé sa suspension pour dopage au meldonium fin avril, Sharapova a repris la compétition à Stuttgart (Allemagne) en bénéficiant d'une invitation, puisqu'elle n'avait plus de classement mondial et ne pouvait pas accéder au tableau principal. Elle a ensuite participé aux tournois de Madrid et de Rome, grâce à des wild-cards, ce que certaines joueuses ont eu du mal à accepter, regrettant un traitement de faveur pour l'une des athlètes les plus populaires du circuit WTA.Tout faire pour disputer l'US OpenLes organisateurs de Roland-Garros lui avaient, en revanche, refusé une wild-card, mais elle n'aurait pas pu disputer l'épreuve, puisqu'elle s'est blessée à une hanche durant le tournoi de Rome. Absente depuis mi-mai, la Russe, désormais 173e mondiale, doit relancer sa saison à partir de lundi à Stanford (Californie), tournoi qui lui a octroyé une invitation, comme Toronto la semaine suivante. Elle pourrait, en fonction de ses résultats lors de ces trois tournois, avoir un classement suffisant pour entrer directement dans le tableau principal de l'US Open (28 août-10 septembre), dernier tournoi du Grand Chelem de l'année. Dans le cas contraire, la Fédération américaine de tennis (Usta) peut aussi lui accorder une wild-card.