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Bartoli en quête de renouveau

Sans la moindre victoire en tournoi en 2012, Marion Bartoli veut effacer une saison très moyenne et retrouver de la constance, notamment en Grand Chelem. Toujours hors du groupe de Fed Cup malgré l'arrivée d'Amélie Mauresmo, elle débute sa saison en Chine, le 30 décembre.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Marion Bartoli (TORU YAMANAKA / AFP)

Huit des dix meilleures joueuses du monde sont à Brisbane, pour l'un des premiers tournois de la saison 2013. Onzième mondiale, Marion Bartoli ne sera pas en Australie. Elle a préféré s'engager dans le tournoi de Shenzen, en Chine, comme la Chinoise Na Li (N.7) ou l'ancienne N.1 mondiale Jelena Jankovic. Loin de la frénésie des meilleures dans la capitale de l'Etat du Queensland, ou la renommée d'Auckland, la N.1 française a préféré la quiétude chinoise. Une façon de se remettre dans le bain plus discrètement, et surtout avec une perspective plus importante de jouer plusieurs matches, dans un tableau beaucoup moins relevé. Elle doit en effet retrouver de la confiance, de la constance. Et cela passe par des matches.

7 défaites au 1er tour, 5 au 2e en 2012

En 2012, sur les 25 tournois qu'elle a disputés, elle a perdu au 1er tour à 7 reprises, ajoutant cinq autres éliminations dès le 2e tour dont celles à Roland-Garros et Wimbledon. Un taux d'échecs précoces bien trop important pour une joueuse qui vise une place pérène dans le Top 10 et prétend jouer les premiers rôles dans les tournois majeurs. Meilleure serveuse du circuit en 2011, victorieuse à Osaka et Eastbourne, finaliste à Stanford, Strasbourg et Indian Wells et surtout demi-finaliste à Roland-Garros et quart de finaliste à Wimbledon, Marion Bartoli a bien fléchi en 2012. Aucune victoire, deux finales à Carlsbad et Paris, un petit quart de finale à l'US Open venant sauver le bilan en Grands Chelems (2e tour à Roland-Garros et Wimbledon, 3e tour en Australie), elle a traversé la saison passée sans faire beaucoup de vagues.

Bien sûr, elle aura été la première à vaincre Victoria Azarenka (à Miami) qui avait aligné 26 succès consécutifs. Certes, elle finit à la place de 11e mondiale alors qu'elle était 9e en 2011, sortant du Top 10 lors de l'ultime tournoi de l'année. Mais le constat est là. Sa saison sur terre-battue a été indigente (3 victoires sur six tournois), et sa tournée américaine bien sauvée par son quart de finale à Flushing Meadow, après avoir vaincu Kvitova (N.5) avant de tomber en trois manches sur Sharapova (N.3). 

Toujours hors Fed Cup

De son propre aveu, Marion Bartoli a terminé la saison à bout de souffle. Et sans physique, elle ne peut pas ambitionner grand-chose. Mais elle n'a pas voulu tout changer. Toujours avec son père pour coach, elle demeure focalisée sur ses méthodes de préparation et d'entraînement. Malgré des discussions avec la nouvelle capitaine de Fed Cup, Amélie Mauresmo, elle n'a toujours pas intégré l'équipe de France. "J'ai joué mes meilleures saisons après des stages comme ça", relevait l'ancienne N.1 mondiale au sujet du stage qu'elle a organisé pour ses troupes à la fin du mois de novembre. Ce n'était pas adressé à la principale absente, mais ses premiers résultats pourraient bien faire écho à cette remarque de la capitaine.

L'équipe de Fed Cup et Bartoli chacune de leur côtéVoir la video

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