Cet article date de plus de deux ans.

Wimbledon : Rafael Nadal et Novak Djokovic estiment l'exclusion des Russes et Biélorusses "très injuste"

Les deux tennismen se sont exprimés sur l'exclusion des joueurs russes et biélorusses du tournoi anglais, dimanche, en marge du Masters 1000 de Madrid.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Novak Djokovic et Rafael Nadal lors de leur demi-finale à Roland-Garros, le 11 juin 2021. (MARTIN BUREAU / AFP)

C'est une décision qui continue de provoquer des remous. Rafael Nadal a estimé, dimanche 1er mai avant le Masters 1000 de Madrid, que l'exclusion du tournoi de Wimbledon des joueurs et joueuses russes et biélorusses, en réaction à l'invasion de l'Ukraine, était "très injuste".

"C'est très injuste, a considéré Nadal. Ils ne peuvent pas faire grand-chose, si ? En quoi c'est de leur faute ce qui se passe en ce moment, la guerre ?", a demandé l'Espagnol de 35 ans. "Je suis vraiment désolé pour eux."

"C'est très injuste pour eux. Mais, ce qui se passe est tellement malheureux que, finalement, ce qui arrive dans notre sport n'a pratiquement aucune importance quand il y a autant de gens qui meurent et qui souffrent", a-t-il poursuivi.

Une décision "folle" pour Djokovic

Novak Djokovic, qui avait déjà qualifié la décision de "folle" il y a quelques jours, a déclaré "maintenir (sa) position" dimanche. "Je pense que c'est injuste", a réaffirmé le numéro 1 mondial, en évoquant l'éventualité d'agir sur la variable des points distribués à Wimbledon, par exemple en conservant ceux des Russes et des Biélorusses empêchés de participer, pour ne pénaliser personne.

Wimbledon a annoncé il y a une dizaine de jours sa décision d'exclure Russes et Biélorusses de son édition 2022 (27 juin-10 juillet) en raison de l'invasion de l'Ukraine. Cette décision est une première dans le tennis mondial et a immédiatement été vivement critiquée par l'ATP, la WTA et plusieurs joueurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.