Tennis : Nick Kyrgios contraint de consulter un psychologue sous peine d'une longue suspension
L'ATP veut contraindre l'Australien Nick Kyrgios à consulter un psychologue sous peine d'une suspension de huit semaines de tournoi pour "comportement antisportif" lors du tournoi de Shanghai, cette suspension étant réduite à trois semaines si l'Australien y consent.
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'Association de tennis professionnel (ATP) avait déjà infligé une amende de 16 500 dollars (15 000 euros) à Nick Kyrgios pour avoir balancé son match et avoir manqué de respect à un spectateur, mercredi 12 octobre, au deuxième tour du tournoi de Shanghai.
L'ATP annonce lundi 17 octobre qu'elle veut également contraindre le bouillant australien, 14e au classement mondial, à consulter un psychologue sous peine d'une suspension de huit semaines de tournoi pour "comportement antisportif" . Le "Kid" de Canberra, 21 ans, est pour l'heure suspendu jusqu'au 15 janvier 2017 mais pourra revenir sur les courts le 7 novembre 2016 s'il accepte d'entamer un travail avec un psychologue du sport, précise l'ATP.
"Je ne dois rien au public"
Mercredi, Nick Kyrgios avait été transparent face au modeste Mischa Zverev (110e), issu des qualifications, s'inclinant en deux petits sets (6-3, 6-1) alors qu'il avait remporté dimanche à Tokyo son troisième titre de la saison. Capable du meilleur comme du pire, Kyrgios avait d'abord été rappelé à l'ordre par l'arbitre, qui lui demandait de s'investir dans la partie, après un service joué comme un débutant, ce qui lui a valu d'être breaké et mené 4-1 dans la première manche.
Un avertissement qui n'avait pas freiné l'Australien : au début du second set, à 1-1, il s'était dirigé vers sa chaise avant même que le service de Zverev ne rebondisse, et sur la balle de match, il avait retourné un slice lobé, véritable "cadeau" pour son adversaire qui n'avait pas raté l'occasion.
Entre-temps, le N.1 australien s'en était pris au beau milieu d'un jeu à un spectateur qui le sifflait et avait été sanctionné pour avoir lancé une grossièreté. Cette accumulation d'écarts lui avait valu de quitter le court sous les huées des spectateurs, une réaction qu'il avait affirmé "ne pas comprendre du tout". "Je ne leur dois rien. S'ils savaient de quoi ils parlent, ils seraient sur un court de tennis et auraient du succès", avait-il affirmé.
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