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Simon: "C'est un petit miracle"

Gilles Simon a bien réalisé "un petit miracle" pour se qualifier pour le deuxième tour de l'Open d'Australie. En sauvant sept balles de match face à l'Allemand Daniel Brands, alors qu'il avait failli déclarer forfait, le Niçois estime avoir eu une "réussite assez incroyable".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Gilles Simon (PAUL CROCK / AFP)

C'est un vrai miracle de gagner un match, que vous n'auriez pas dû jouer, après avoir sauvé sept balles de match...
Gilles Simon: "C'est toujours un sentiment particulier. A la base, je ne me sens  vraiment pas chanceux du tout, après la préparation que j'ai faite. Mais c'est  vrai que depuis cette entorse (de la cheville), j'ai eu beaucoup de chance sur  plein de trucs: la partie de tableau, le fait de jouer mardi alors que lundi ça  aurait été impossible, le fait qu'il fasse chaud, l'adversaire que je rencontre  qui a un certain type de jeu, qui me permet d'exister dans ce match. Donc,  après, il y a une réussite assez incroyable, assez improbable".

Comment avez-vous pris la décision de jouer ce match?
GS:
"C'était une décision vraiment difficile d'entrer sur le terrain. En  même temps j'ai l'habitude: j'arrive souvent sur une jambe. Mais c'est dur.  Quand tu prends la décision d'aller sur le terrain, tu es un peu attendu au  tournant aussi. C'est une décision difficile à prendre et je suis heureux que  ça se soit bien passé aujourd'hui".

Vous gagnez au final un match complètement fou...
GS:
"Oui j'ai eu une réussite énorme. Pour moi le match était réussi déjà à  partir du moment où j'avais réussi à exister dans ce match. Mais il y a eu un  concours de circonstances vraiment favorables, avec cette chaleur qui empêche  de se sentir bien, un adversaire, du coup, qui s'est crispé. Et puis j'étais  très détendu, j'arrivais à prendre les bonnes décisions. C'est un petit  miracle".

Comment voyez-vous la suite, et notamment le prochain match face au Croate Marin Cilic?
GS:
"Ca commence à siffler un peu quand même, mais on verra demain  (mercredi). J'étais dans l'optique de jouer un match à la base, donc déjà je  suis content. Je ne peux pas me prendre la tête avec ce truc-là. Je vais voir  comment ça va. J'aurai un adversaire qui fait énormément travailler, donc si ça  ne va pas mieux qu'aujourd'hui il n'y aura aucune chance de gagner le match.  Pour l'instant, j'ai juste envie de me réveiller demain, de voir comment ça va.  Si c'est la même chose, peut-être qu'on pourra y retourner et essayer. Si ça va  moins bien, peut-être qu'il faudra se calmer aussi".

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