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Monte-Carlo : Solide comme Gasquet

Richard Gasquet a montré une solidité rassurante dans son jeu et dans sa tête pour se défaire de l'Allemand Mischa Zverev en 1/8e de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo (6-2, 7-5). Au tour suivant, le Français retrouvera un autre Zverev, encore plus dangereux : Alexander. Sans surprise Rafael Nadal a rejoint lui aussi les quarts de finale en se débarrassant facilement du Russe Karen Kachanov (6-3, 6-2).
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Richard Gasquet n'a pas su trouver la faille face au Serbe.  (YANN COATSALIOU / AFP)

"Solide" et "Gasquet" sont rarement associés dans la même phrase. Pour qualifier le Français on a plutôt l'habitude d'utiliser "génial"ou "talentueux" dans les bons jours, "inconstant" ou "fragile" dans les mauvais. C'est pourtant le sérieux qui a caractérisé le jeu de Gasquet ce jeudi à Monte-Carlo. Opposé au 55e joueur mondial, le Biterrois a su resté maître de ses émotions pour conclure une rencontre qu'il aura dominée de bout en bout, se faisant juste une petite frayeur quand son adversaire se procurait trois balles de break à 4-3 dans la 2e manche.

La 500e rugissante

Au final, il signait de main de maître la 500e victoire de sa carrière, seize ans après la première, obtenue dans ce même tournoi en 2002, à l'âge de 15 ans. Beau clin d’œil. Variant bien les angles et les effets, le protégé de Fabrice Santoto semble avoir lu l'interview de son coach dans L'Equipe du jour où ce dernier lui demandait d'utiliser non pas 2 mais les 10 cartes qu'il a dans sa manche. Il aura bien besoin d'un jeu complet d'atouts en quart de finale où l'attend un autre Zverev, Alexander, frère cadet de Mischa et n°4 mondial.

En cas de victoire, Gasquet, qui n'a toujours pas perdu un set au pied du Rocher, décrocherait une place dans le dernier carré, un stade de la compétition qu'il n'a atteint qu'une seule fois. C'était il y a treize ans, en 2005...

Nadal en mode Kalachnikov face à Kachanov

Le géant russe a beau balancer des parpaings sur chaque frappe, il ne pouvait rien faire face à ce Nadal-là. Pas de doute, le numéro 1 mondial, déjà très convaincant face au Slovène Aljaz Bedene (6-1, 6-3) la veille, n'a pas mis longtemps à retrouver ses marques sur sa terre battue fétiche. Sa balle rebondit comme jamais en coup droit, le revers est bien en place, bref, tout semble en place dans la machine majorquine.

L'Espagnol pourra en avoir le cœur net au tour suivant où il passera un test intéressant face à Dominic Thiem, tombeur de Djokovic ce jeudi, et accessoirement seul joueur à avoir battu Nadal l'an passé sur terre battue (à Rome en quart de finale) . S'il joue avec cette intensité, on souhaite bonne chance à l'Autrichien.

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