Madrid : Andrey Rublev renverse Félix Auger-Aliassime en finale et remporte son deuxième Masters 1000

Mené à l'issue du premier set, le Russe a élevé son niveau de jeu, dimanche, pour finalement s'imposer sur l'ocre madrilène au bout de 2h49.
Article rédigé par Gabriel Joly
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Andrey Rublev après sa victoire contre Félix Auger-Aliassime en finale du Masters 1000 de Madrid, le 5 mai 2024. (THOMAS COEX / AFP)

Le couronnement d'un nouveau roi d'Espagne. Andrey Rublev s'est offert son premier titre à Madrid, dimanche 5 mai, au terme d'une finale particulièrement accrochée face au 35e mondial, Félix Auger-Aliassime (4-6, 7-5, 7-5). Il s'agit de son deuxième titre en Masters 1000 après sa victoire à Monte-Carlo la saison dernière.

L'affaire semblait pourtant mal embarquée au vu du début de match joué tambour battant par le Canadien, sûrement un peu plus frais après s'être hissé à ce stade du tournoi en profitant de trois abandons, dont celui de la tête de série numéro 1 Jannik Sinner. Emprunté, le numéro 8e mondial a lâché sa mise en jeu à deux reprises, hypothéquant ses chances de virer en tête à l'issue du premier set (4-6).

Mené sur le court Manolo Santana comme face au double tenant du titre Carlos Alcaraz, le Russe a mis la machine en marche dans le deuxième set. Tandis que "FAA" tenait bon grâce à un excellent service (14 aces), Andrey Rublev a trouvé les ressources pour égaliser sans aller jusqu'au tie-break (7-5). Avant de continuer sur sa lancée dans lors de la manche décisive. Plus sûr de ses coups et face à un adversaire contraint de se faire masser la cuisse à chaque changement de côté, le natif de Moscou a conclu au bout de 2h49 de jeu, avec une double faute d'Auger-Aliassime en guise de balle de match (7-5).

La fin de la traversée du désert pour Rublev

Un 16e trophée en carrière aux airs de redemption pour Rublev, deux mois après son "craquage" de Dubaï, où il avait été disqualifié en demi-finales pour avoir perdu ses nerfs en insultant un juge de ligne dans sa langue natale. Depuis cet épisode émirien, le droitier semblait perdu. Avant Madrid, il n'avait d'ailleurs gagné qu'une seule fois en quatre tournois mais avait surtout concédé des revers contre des joueurs classés entre les 32e et la 87e rangs ATP.

Cette fin de la traversée du désert intervient au meilleur des moments pour lui, à trois semaines de Roland-Garros. Ce pourrait être l'occasion de briser son plafond de verre, alors qu'il reste sur 10 défaites en autant de quarts de finale de Grand Chelem disputés en carrière.

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