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Djokovic retrouve facilement la finale du Masters 1000 de Bercy

Seize heures après avoir arraché au bout de la soirée sa place en demi-finale, Kei Nishikori n'a rien pu faire face à Novak Djokovic. Le N.1 mondial s'est aisément qualifié pour la finale du BNP Paribas Masters de Bercy 6-2, 6-3 en à peine plus d'une heure de jeu. Le Serbe, tenant du titre, pourra donc défendre sa couronne dimanche contre le Canadien Milos Raonic, tombeur de Berdych juste avant en trois manches.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Comment Kei Nishikori aurait pu se hisser en finale à Bercy ? Opposé au N.1 mondial, qu'il avait battu en demi-finale de l'US Open cette année, il savait qu'il avait un gros défi à relever. Il était presque insurmontable étant donné la fatigue physique et mentale, laissée sur le terrain du POPB la nuit précédente. Car le Japonais a livré un féroce combat en quarts de finale contre David Ferrer. A minuit trente-huit, il sortait du court avec une victoire importante, après être passé une heure avant à deux points de la défaite. Cette qualification, pour la 4e demi-finale en Masters 1000 de sa carrière (la 3e de l'année), était en plus synonyme de qualification pour le Masters. Une première également dans sa jeune carrière. Au bout d'une saison éreintante, le 7e mondial pouvait ressentir légitimement un léger "coup de mou", tant physique que mental. "Oui, j'étais peut-être un peu fatigué", reconnaissait le Nippon. "Mon corps  n'était pas prêt à 100% pour le match d'aujourd'hui. J'avais eu trois matches  difficiles ici avant et mon service n'était pas à 100%. Mais ça allait, et  c'est toujours très dur de jouer un adversaire comme Novak. Il ne manque rien  et il est très constant du fond du court."

Et Novak Djokovic, qui avait montré toute sa solidité pour vaincre Andy Murray plus rapidement en quarts, n'est pas homme à ne pas "achever" sa proie. En forme, toujours soumis au risque de voir Roger Federer lui passer devant au classement ATP, le Serbe n'a pas fait de détail. Vingt coups gagnants, 14 fautes directes alors que le Nippon a commis 23 fautes directes pour seulement 9 coups gagnants, la balance n'a jamais hésité. Djokovic, déjà victorieux à Paris en 2009 et 2013, a concrétisé deux de ses  trois balles de break dans le premier set. Le second set a été légèrement plus mouvementé pour le N.1 mondial. Après  avoir breaké pour mener 3-2, il a concédé son service pour la première et seule  fois du match dans le jeu suivant. Il a immédiatement répondu en reprenant l'engagement de Nishikori, faillible derrière sa seconde balle de service (16% de points marqués). Mais le Japonais s'est offert deux nouvelles balles de break, que Djokovic  a écartées en montant au filet puis d'un bon service. Le Serbe en est maintenant sur une série de 25 victoires en indoor, n'ayant  plus perdu dans de telles conditions depuis sa défaite à Paris face à  l'Américain Sam Querrey en 2012.

Le N.1 mondial se retrouve donc en finale à Bercy pour la deuxième année de suite. Il s'agit de sa 7e finale de la saison, et il n'en a perdue qu'une, à Roland-Garros contre Rafael Nadal. Jamais vainqueur d'un Masters 1000, Milos Raonic sait ce qui l'attend face à un joueur qu'il n'a jamais battu lors de leurs trois précédents duels (dont 2 fois cette saison), tous disputés sur terre-battue.

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