Cet article date de plus de dix ans.

Bercy : Djokovic déborde Isner

Novak Djokovic, tête de série N.2, est venu à bout de l’Américain John Isner en 1h50 en huitièmes de finale du BNP Paribas Masters (6-7(5), 6-1, 6-2). Le Serbe rencontrera vendredi le Suisse Stanislas Wawrinka, contre qui il mène 13-2 (dont 12 succès consécutifs), pour une place en demi-finales.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min

Battu par le géant Sam Querrey l’an dernier alors qu’il avait mené 6-0, 2-0, Novak Djokovic a évité le traquenard constitué par la tige John Isner, autre Yankee au bras dévastateur capable de dégoûter n’importe qui dans un bon jour, surtout en indoor. Malgré la frustration d’un premier set perdu au tie break, le Belgradois a superbement réagi dès l’entame du deuxième acte pour finalement s’imposer en trois manches et s’offrir un ticket pour les quarts de finale où il retrouvera Stan Wawrinka (N.7).

Isner vole le premier set

Isner a reporté le premier set façon hold-up. Djokovic a raté six balles de break (contre aucune à son rival) mais le terrible service de l’Américain l’a extirpé à chaque fois du danger serbe. Et lors du jeu décisif, la grande gigue a enfoncé le clou pour prendre les devants (7-6(7-5)).

Djokovic renverse la vapeur

Vexé et toujours décidé à gagner le tournoi afin de continuer à croire en l’infime possibilité de terminer devant Nadal en fin de saison, le numéro 2 mondial a accéléré dans la deuxième manche, s’emparant de l’engagement adverse à 2-1 pour se détacher irrésistiblement (4-1). Un nouveau break en poche, Nole égalisait sans coup férir (6-1).

Dans la foulée, Djokovic accentuait sa pression. Il parvenait à breaker une nouvelle fois son adversaire à 2-2 grâce à un retour profond puis un coup droit bombé qui faisaient commettre la faute à Isner. A 3-2, service à suivre, le Serbe avait réalisé le plus difficile. Il poussait de nouveau l’Américain à la faute pour creuser l’écart (5-2) avant de conclure facilement (6-2).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.