Maria Sharapova contrôlée positive à l'Open d'Australie
Le monde du tennis se demandait dimanche pourquoi Maria Sharapova avait convoqué la presse lundi à Los Angeles. Le bruit courait qu'elle comptait annoncer sa retraite après des blessures à répétition. C'est finalement de dopage dont il a été question.
La joueuse russe a reconnu avoir été contrôlée positive pendant l'Open d'Australie en janvier. Elle l'a appris il y a quelques jours par "une lettre de la Fédération internationale de tennis ".
Une histoire de médicament contre le diabète
Si Maria Sharapova reconnaît avoir fait "une énorme erreur ", elle explique ce résultat par la prise d'un médicament pour lutter contre le diabète. Il y a dix ans, quand elle a commencé à l'utiliser, "c e médicament n'était pas sur la liste des produits prohibés par l'Agence mondiale antidopage". Mais le règlement a changé le 1er janvier. Le médicament est désormais interdit pour les joueurs. "C e que je ne savais pa s", se défend la Russe.
La championne de tennis a tenu à s'excuser : "J'ai déçu mes supporteurs, j'ai laissé tomber mon sport, je sais que je m'expose à des conséquences, mais je ne veux pas finir ma carrière de cette façon et j'espère que je vais avoir la chance de rejouer ".
Pour l'heure la Fédération internationale de tennis n'a ni entendu, ni suspendu l'ancienne n°1 mondial. Mais trois parraineurs ont d'ores et déjà pris leurs distances ce mardi avec la championne. Son contrat avec l'horloger suisse Tag Heuer ne sera pas renouvelé. Celui avec l'équipementier américain Nike a été suspendu "le temps de l'enquête". Et Porsche "suspend ses activités" avec la joueuse** "jusqu'à ce que de plus amples informations soient connues".
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