La Coupe Davis aura bien lieu en Guadeloupe, annonce Thierry Braillard
Le premier tour de Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada aura bien lieu en Guadeloupe, à Baie-Mahault début mars, a annoncé dimanche le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard. Le nouveau président de la région Guadeloupe, Ary Chalus, avait exprimé vendredi des réticences face au coût de l'événement. Ary Chalus évalue l'organisation à 4,5 millions d'euros. La fédération française de tennis, elle, avance une stimation de 1,5 million - dont 1 million à la charge de la région. Le président de la région Guadeloupe doit, selon le ministère des Sports, annoncer lundi la tenue de la Coupe Davis en vertu d'un nouvel accord.
L'Etat participera financièrement
Selon Thierry Braillard, l'Etat s'est engagé à participer financièrement à la rénovation du vélodrome Amédée-Détraux de Baie-Mahault, dans l'agglomération de Pointe-à-Pitre. Cet engagement "du gouvernement et de la FFT, qui souhaitent que la compétition ait lieu en Guadeloupe, est à dissocier de l'organisation de la Coupe Davis" a assuré Thierry Braillard. Selon le ministère, la FFT a revu légèrement à la hausse le cahier des charges de l'organisation du premier tour de Coupe Davis mais dans des proportions moindres que celles annoncées par M. Chalus.
Bataille de chiffres
Cette annonce du secrétaire d'Etat aux Sports siffle la fin de la partie entre l'ancien président de la région Guadeloupe, Victorin Lurel, et son successeur, Ary Chalus. La volonté de Yannick Noah, capitaine de l’équipe de France, de disputer la rencontre aux Antilles, sur terre battue et en extérieur, pour contrer les grands frappeurs canadiens, a en effet viré au règlement de comptes politique. Tout le week-end, les deux hommes se sont livrés à une bataille de chiffres sur le coût de l'événement, s'accusant mutuellement d'estimations fantaisistes. Entre Lurel et Chalus, les chiffrages allaient du simple au triple, entre 1,5 million d'euros et 4,5 millions d'euros.
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Pour Victorin Lurel, président sortant qui a validé les estimations du projet, les montants établis par les inspecteurs de la Fédération française faisaient foi : "On nous a dit 1,5 million d’euros, pris en charge à raison de un million par la région et 500.000 € par la région. On a topé là ."
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