Yannick Noah, le capitaine, le gourou. Il galvanise ses troupes. Et depuis qu’il entraîne l’équipe de France, chaque finale se conclut par une victoire. La saga commence en Coupe Davis, à Lyon, en 1991. La France remporte le trophée après 59 ans d’attente en battant les États-Unis de Pete Sampras en finale. La fièvre est contagieuse.Un capitaine exigeantMais le capitaine sait aussi être exigeant. Il mène son équipe à la dure et leur impose à tous des stages commando. Un an plus tard, deuxième sacre en Coupe Davis, en Suède. Son charisme rejaillit sur ses joueurs et ses joueuses. En 1997, il mène les filles de la Fed Cup à la victoire, la première de l’histoire tricolore. Dix-sept ans plus tard, il remonte sur la chaise de capitaine. Mais le courant passe moins bien auprès de la jeune génération. Mais à 57 ans, Yannick Noah reste l’homme providentiel du tennis français.