Llodra : il fallait "sonner la révolte"
Ça a été un match très difficile à vivre et à gérer...
M.L : "CA se joue à pas grand-chose. On a des occasions pour passer devant et finalement on ne le fait pas. C'est la magie de la Coupe Davis. On a démontré que la rencontre était encore loin d'être finie et qu'on pouvait encore compter sur nous. On savait qu'on n'avait pas le droit à l'erreur et qu'en cas de défaite c'était la porte. Donc on avait vraiment à coeur de rebondir par rapport à la journée d'hier."
En cas de défaite, cela aurait été votre dernier match en Coupe Davis. Vous y avez pensé ?
M.L : "On ne pense pas à ça, parce que sinon ça rajoute à la pression. Déjà qu'il y en avait suffisamment aujourd'hui. Tout le contexte : le fait qu'on soit mené 2-0, que je sois de retour dans cette équipe. Donc forcément, il y avait matière à être un peu tendu. Mais il fallait faire abstraction de tout ça et transformer cette tension en énergie positive. C'était important de sonner la révolte. C'était mon objectif N.1 cette saison, c'était priorité à la Coupe Davis. J'étais inscrit au Challenger de la Guadeloupe. Je n'avais pas d'autre choix que de me retirer. S'il y avait un blessé, je montrais que j'étais là. C'est ce qui s'est passé. J'ai vécu de grandes choses en Coupe Davis, mais il me manque ce petit truc qui me fait tant rêver, donc je vais tout faire pour aller le chercher."
Vous avez le sentiment d'avoir montré la voie à l'équipe pour dimanche ?
M.L : "Oui forcément. On était dos au mur hier soir (vendredi) et on n'avait pas le droit à l'erreur. Donc aujourd'hui, c'était à fond, avec l'attitude, avec l'envie, essayer d'aller chercher le public, et on a réussi à faire tout ça. J'ai l'impression que la pression a changé de camp. Ils ne sont toujours qu'à un point de la victoire, mais il reste deux matches demain (dimanche). CA va être une belle bagarre. On aura besoin du soutien de tout le public et on est prêt à se transcender. Jo(-Wilfried Tsonga) en a gros sur la patate et c'est souvent comme ça qu'il est le meilleur. On n'est pas mort."
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