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Tennis : non-vacciné mais "pas anti-vax", Pierre-Hugues Herbert se "pose des questions" sur son avenir

Le tennisman français s'est étendu sur son choix de ne pas être vacciné, dans un entretien pour L'Equipe samedi.

Article rédigé par franceinfo: sport - Elio Bono
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Pierre-Hugues Herbert après sa victoire en finale double de l'ATP Masters, en novembre à Turin. (MARCO BERTORELLO / AFP)

Non-vacciné contre le Covid-19, Pierre-Hugues Herbert (30 ans) ne peut pas disputer l'Open d'Australie. Si son test positif, samedi 8 janvier, devrait lui conférer une immunité provisoire lui permettant de rester sur les courts, sa situation interroge à long terme. Dans un entretien accordé à L'Equipe, le 8e joueur mondial en double s'est penché sur ses inquiétudes : "Tout ce que je sais, c'est qu'il n'a pas l'air flamboyant, mon avenir professionnel. Et même mon avenir en tant que citoyen, pour reprendre un terme employé par le président Macron."

"On en a discuté avec Novak"

Le Strasbourgeois a admis se demander "tous les jours" s'il allait se faire vacciner. "L'étape suivante, c'est de potentiellement ne plus jouer au tennis. J'espère ne jamais en arriver là.", a-t-il confié. Une situation très minoritaire dans le monde de la balle jaune, même si le cas de Novak Djokovic, qui entretient toujours le flou sur sa situation vaccinale, fait jaser. "On en a discuté au Masters ensemble, a confirmé Herbert. Et pour le coup, on se sent extrêmement seuls sur le circuit."

J'estime que j'ai encore le droit de ne pas être vacciné. Mais c'est sûr que je ne sais pas pendant encore combien de temps je vais pouvoir tenir la vie que je mène aujourd'hui.

Pierre-Hugues Herbert, tennisman français

L'Equipe

Malgré sa position sur le sujet, le binôme de Nicolas Mahut en double refuse d'être catégorisé comme "anti-vax". "Je ne me sens pas proche des gens qui peuvent aller dans la rue, qui crient au complot ou à la puce injectée", a-t-il développé, ajoutant qu'il était favorable au passe sanitaire. "Mais je trouve qu'avec le passe vaccinal, on va un poil trop loin", a conclu Pierre-Hugues Herbert.

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