Cet article date de plus d'onze ans.

Isner défend l'honneur américain à Houston

John Isner (N.5) n'est pas passé loin de l'élimination mais il s'est finalement qualifié pour la finale du tournoi de Houston, aux dépens de l'Argentin Juan Monaco (N.3) 1-6, 6-4, 6-4. Il sauve ainsi l'honneur des joueurs américains, puisque son compatriote Rhyne Williams, auteur d'un formidable parcours avec sa wild-card et sa 144e position au classement ATP, avait été dominé sans bavure par Nicolas Almagro (N.1) 6-2, 6-1 dans l'autre demi-finale.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

John Isner est en finale à Houston. Après 2h02de match, 2h02 de combat contre Juan Monaco bien remis de son beau week-end de Coupe Davis, le géant américain a gagné le droit de défendre les couleurs de son pays. Malgré quelques coups d'éclat, la terre-battue n'est pas sa surface favorite. Et s'il n'a réussi que 9 aces, le ralentissement du jeu y est pour beaucoup. Mais la tête de série N.5 a réussi à faire basculer le match alors qu'il était bien mal parti, après avoir encaissé un sévère 6-1 dans le premier set. L'an dernier, dans cette même épreuve, les deux joueurs s'étaient déjà affrontés, et l'Argentin était sorti vainqueur du duel en trois manches. Le 23e mondial a pris sa revanche pour se qualifier, pour la deuxième année de suite pour la finale.

Malheureusement pour lui, il ne partira pas favori pour soulever le trophée. Car en face de lui, il aura un Nicolas Almagro, également spécialiste de la terre, qui l'a dominé lors de leurs deux affrontements sur le circuit, dont la dernière fois en Coupe Davis (7-5) au 5e set. Douzième mondial, l'Espagnol a l'avantage de n'avoir pas puisé dans ses réserves pour atteindre la finale, ayant dominé en 59 minutes Rhyne Williams 6-2, 6-1. Cet Américain de 22 ans, titulaire d'une invitation, avait battu notamment Ivo Karlovic et Ruben Ramirez Hidalgo pour se hisser en demi-finale. Avec sa 144e place mondiale, il n'en attendait pas autant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.