Cet article date de plus de cinq ans.

Blancaneaux, Bourgue, Cornut-Chauvinc : les marathoniens des qualifications

Trois Français ont tout donné ce mercredi, en toute fin de programmation, dans des matches à rallonge. Geoffroy Blancaneaux et Mathias Bourgue s’en sont sortis. Antoine Cornut-Chauvinc s’est bien battu.
Article rédigé par Guillaume Poisson
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (IBRAHIM EZZAT / NURPHOTO)

Geoffroy Blancaneaux jusqu’au bout de lui-même

0-4 dans le dernier set. Voilà dans quelle situation Geoffroy Blancaneaux s’est retrouvé ce mercredi, aux alentours de 19h30, alors que le jour commençait à décliner sur les courts annexes de la Porte d’Auteuil sans que ceux-ci ne désemplissent. 30 minutes plus tard, il sortait du court un large sourire aux lèvres. Vainqueur. A quoi pensait-il exactement au moment de servir à 4-0 contre lui ? « Je ne pensais plus à rien de tactique, a avoué Blancaneaux. Dans ces moments-là, on laisse tomber la stratégie. Je me disais juste que j’étais à Roland, et qu’il fallait que j’en profite jusqu’au tout dernier point. Alors j’ai lâché mes coups, sans calculer » Après deux premiers tours très longs, en trois sets et plus de deux heures de jeu, le physique risque de peser lors du dernier match. « Mais en Grand Chelem, on ne sait jamais. Vous avez bien vu, qui aurait cru que je gagnerais à 4-0 contre moi… »

 

Antoine Cornut-Chauvinc est tombé contre plus fort que lui

Il arrive que certaines jeunes pépites donnent l’impression de gâcher leurs chances, par manque d’expérience, de savoir-être dans les moments importants. Là, Cornut-Chauvinc n’a pas grand-chose à se reprocher. Il s’est accroché, tant qu’il a pu. Il a planté quelques coups qui ont fait se soulever la foule du court 13. Mais Thiago Monteiro était plus fort. Même après avoir lâché la deuxième manche, on sentait que le Brésilien avait de quoi placer un dernier coup d’accélérateur pour boucler le match. Et c’est ce qu’il a fait. Le Français peut sortir la tête haute : il s’est bien adapté à une surface qui ne le convenait pas forcément pour remporter son premier match à Roland-Garros (lundi, contre le Tchèque Kolar en trois sets) avant de céder en trois sets contre la tête de série numéro 7 du tableau.

Mathias Bourgue a usé Milojevic

Mathias Bourgue n'aime pas les premiers sets. Il n'aime pas les débuts de match en général. En deux matches, il a remonté à deux reprises un handicap d'un set pour aller finalement l'emporter. Si le premier tour a plutôt simple à renverser (4-6 6-1 6-3), le match de ce mercredi a été beaucoup plus accroché, et jusqu'au bout du troisième set (2-6 6-4 7-5). Mais à force de faire travailler son adversaire serbe, de l'obliger à jouer la frappe de plus sur quasiment chaque point, Mathias Bourgue a eu le dernier mot. Et à l'image de son dernier jeu bouclé avec 3 aces, son service a également été déterminant. Il faudra cependant récupérer de ses efforts. Comme Blancaneaux, il est apparu emprunté dans les derniers jeux. Au prochain tour, Bourgue affronte la tête de série numéro 1 : Tennys Sandgren

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.