Rien ne sert de courir Cet adage, Julien Benneteau le connait mieux que quiconque. Avec son éclosion tardive, (il entre dans le top 50 pour la première fois fin 2006), loriginaire de Bourg-en-Bresse est arrivé à maturité sur le tard. A 30 ans tout juste, il les a fêté fin décembre, il entre pour la première fois de sa carrière dans le top 30 ans. Un classement obtenu grâce à sa demi-finale à San José face à Denis Istomin.Il fut dabord cantonné aux matchs de double. Il est vrai que depuis 2007, cest le domaine dans lequel il a obtenu le plus de distinction : 6 titres en 11 finales. Mais depuis deux ans, "Bennet" sémancipe et vole de ses propres ailles. Sur le circuit en simple, il accroche les finales et les places dhonneur. Sil ne compte pas encore de titres ATP en simple à son palmarès, ce nest pas faute dessayer. Depuis 2008, il a au moins disputé une finale par an, pour six échecs, la dernière en date en début de saison à Sydney face à Jarko Nieminen.Il est, de fait, devenu un joker de luxe dans la tête de Guy Forget, capitaine de léquipe de France de Coupe Davis. Face au Canada, il a été aligné pour la première fois dans un simple à enjeu."Julien mérite sa sélection. Dabord en double, car il a été par le passé toujours très performant dans cette discipline. En simple, il a quasiment son meilleur classement." Sil na pas vraiment existé face au terrible serveur Milos Raonic, il a montré que lon pouvait compter sur lui dès le lendemain, en double aux côtés de Michael Llodra. Une régularité qui lui ouvre les portes des Jeux Olympiques. Il pointe aujourdhui à la 4e place des Français virtuellement qualifiés pour les JO, devant Richard Gasquet. Et si cétait lui, le 4e mousquetaire des JO ?