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ATP Monte-Carlo : Daniil Medvedev sort Novak Djokovic en quarts

Novak Djokovic a été sorti en trois sets par le Russe Daniil Medvedev en quarts de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo. Malgré le gain du deuxième set, le Serbe n'est jamais vraiment rentré dans son match, multipliant les fautes directes. A quelques semaines de Roland-Garros, le numéro un mondial n'a toujours pas retrouvé son rythme.
Article rédigé par Guillaume Poisson
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (VALERY HACHE / AFP)

"Il y avait beaucoup de vent" Novak Djokovic s'est précipité en conférence de presse après le match. Il voulait parler. Expliquer sa défaite, son niveau de jeu, ses innombrables fautes. Et il se l'est expliqué en parlant du rebond très haut, du vent, bref des conditions (pas si) particulières dans lesquelles le match a été joué. Comme s'il avait perdu toute lucidité sur l'essence même de ses errements. 

Pourtant cela s'est vu. Dans le premier set, un peu moins dans le deuxième, comme une maison dans le troisième : Novak Djokovic n'a plus la tête au jeu. Ou en tout cas, il n'est pas encore mentalement à enchaîner les victoires comme il a pu le faire sur l'ensemble de la saison 2018. Le titre en Australie, un peu comme celui de Roland-Garros 2017, a enrayé la machine insatiable Djoko. Ses coups sont toujours là. Preuve en est ce deuxième set, où il a enquillé 14 coups gagnants. Mais quand vient le moment crucial où il faut repousser la défaite coûte que coûte, il lâche l'affaire. 

L'impression était la même lors de la tournée américaine. Ce n'était pas tant ses défaites (3e tour à Indian Wells, 1/8e de finale à Miami) que l'absence de réaction de Djokovic qui avait surpris. La saison sur terre était peut-être l'occasion de se refaire une santé pour le numéro un mondial. Nouvelle surface, nouveau continent, et même, à Monte-Carlo, l'avantage de jouer à la maison (le Serbe y réside). Mais ce n'était apparemment pas suffisant. Certains l'expliquent par son implication, peut-être excessive, à la présidence du conseil des joueurs. Mais l'intéressé dément. Les tournois de Rome et de Madrid arrivent à grand pas : ce sera l'occasion pour le numéro un mondial de remettre les pendules à l'heure. Et ne plus avoir à s'expliquer sur ce que lui-même ne comprend pas. Quoi qu'il pense, à chaud, sur "le vent" monégasque. 

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