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ATP : Clap de fin pour Tomas Berdych, finaliste à Wimbledon

Ancien numéro 4 mondial, deux fois finaliste à Wimbledon, Tomas Berdych a mis un terme à sa carrière ce mercredi à 34 ans. D'une régularité incroyable au plus haut niveau, il n'aura jamais réussi à remporter un Grand Chelem. Sa fin de carrière a été polluée par des problèmes de dos.
Article rédigé par Guillaume Poisson
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Une dernière fois, les médias lui auront joué un tour. Tomas Berdych voulait l'annoncer en grandes pompes ce samedi. Mais l'information a fuité bien avant, et ce jeudi, il a dû se résoudre à publier une vidéo sur les réseaux sociaux où il annonce la fin de sa carrière. 

Le Tchèque traînait depuis plusieurs mois de sales blessures au dos. Il était pourtant bien revenu en début d'année : huitièmes de finale à Melbourne, finale à Doha, demi-finale à Montpellier. Mais ce n'était qu'un ultime sursaut. Il a replongé dans les semaines suivantes. Le fond a été atteint il y a quelques semaines quand, au 1er tour de l'US Open, il s'inclinait face au 394e mondial Jenson Brooksby au 1er tour. Il était alors retombé à la 103e place mondiale, lui qui, en 2017, trônait encore à la 10e place mondiale.  

Entre 2010 et 2017, Tomas Berdych est resté accroché au Top 10. Sept ans sans interruption au plus haut niveau, sans remporter le moindre Grand Chelem. Voilà ce qui restera comme l'un de ses grands faits d'armes, lui qui, au début de sa carrière, brillait surtout par son inconstance : son maintien au plus haut niveau, malgré ses échecs successifs à soulever le Graal. Comme un certain David Ferrer, également retraité cette année, il a subi la loi d'une génération exceptionnelle, des trois plus grands cannibales de l'histoire du tennis. Il aura aussi manqué de réussite, de force mentale, d'inspiration ou de ce que vous voudrez quand, à deux reprises, il s'est retrouvé à quelques jeux du titre suprême (à Wimbledon, en 2010 et 2011)

Son plus grand titre individuel restera ce Masters 1000 de Bercy glané en 2005. Paradoxe ultime pour celui qui a souvent été décrié pour son antipathie en début de carrière, c'est en équipe qu'il est le mieux parvenu à exprimer son inestimable talent. En Coupe Davis, aux côtés de Radek Stepanek, il a formé l'une des paires de double les plus redoutables de la décennie. A eux deux, et seulement à eux deux, ils ont remporté deux Coupe Davis, deux années d'affilée, en 2012 et 2013. 

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