Tennis : Le directeur du tournoi de Bordeaux rêve d'accueillir Nadal
Blessé à une hanche depuis l'Open d'Australie en janvier, Rafael Nadal a annoncé ce vendredi qu'il ne participera pas non plus au tournoi de Rome la semaine prochaine, le dernier des trois Masters 1000 sur terre battue avant Roland-Garros prévu dans trois semaines. Invité ce vendredi sur franceinfo, Jean-Baptiste Perlant, directeur du tournoi de deuxième division "BNP Paribas Primrose Bordeaux" et directeur de la villa Primrose confie que "ce serait extraordinaire" d'avoir Rafael Nadal cette année. Le directeur a conscience que le tennisman "a besoin de victoires, de confiance" et qu'il pourrait donc bien participer cette année à son tournoi.
franceinfo : On imagine que votre rêve c'est d'accueillir Rafael Nadal ?
Jean-Baptiste Perlant : Beaucoup m'en parlent, pourquoi pas Rafael Nadal cette année ? C'est vrai qu'il a besoin de matchs avec Roland Garros. Il a besoin de victoires de confiance. Il ne faut pas s'enflammer, ce n'est pas encore fait mais pourquoi pas cette année ? Je n'ai pas eu de contact avec lui. Pour nous, ce serait extraordinaire mais je n'ai plus une seule place à vendre, vu les têtes d'affiche et le super plateau que nous avons donc je ne sais pas si ce serait un très beau cadeau de faire venir Rafael Nadal. C'est quelque chose qui ne se refuse pas mais ce serait l'émeute. Tout le monde voudrait voir Rafael Nadal. On croise les doigts. Le tirage au sort ce sera le samedi 13 mai au soir, donc jusqu'au samedi 13 on peut recevoir des demandes de joueurs pour des invitations, ce sont des "wild cards".
Ça vous coûterait quelque chose de faire venir Rafael Nadal à votre tournoi ?
Sur le principe, oui. Faire venir Rafael Nadal sur un tournoi, en termes d'image et d'engouement derrière pour le tournoi, c'est quelque chose d'extraordinaire. Il y aurait donc des retombées et ça se négocie forcément. Là, sur le principe, ce serait plus lui qui serait en besoin de matches et en demande de participer au tournoi. Je pense donc que le simple fait qu'on l'invite et qu'on lui offre l'une de nos "wild card", je pense qu'il s'en satisferait déjà. Je ne pense pas qu'il soit trop gourmand ou qu'il demande quoi que ce soit d'autre qu'une simple invitation pour jouer.
A trois semaines de Roland Garros, êtes-vous inquiet pour Rafael Nadal ?
C'est vrai que sur le principe c'est impossible de gagner Roland Garros sans avoir fait des matches de préparation avant, mais avec lui rien n'est impossible. Mais c'est vrai qu'il a 37 ans, qu'il n'a pas joué depuis janvier, que son corps semble assez fatigué et douloureux. Ce sont des matchs en cinq sets. Je suis très admiratif de ce joueur-là mais je pense que là ce serait une marche qui serait trop haute.
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