À l'occasion du salon de la plongée, qui débute ce vendredi 11 janvier à Paris, France 3 a suivi des plongeurs en apnée dans les lacs alpins, au milieu des montagnes.
Mathias Lopez a passé son été là-haut, dans l'eau des lacs de montagne, à plonger en apnée en compagnie de Stéphane et Grégory Tourreau. Une saison plus tard, c'est à Tignes (Savoie) que nous avons retrouvé le réalisateur, immergé pendant de longues semaines à monter ses plongées. Il a enfin sorti la tête de l'eau. "On n'est pas juste dans la vidéo contemplative qui fonctionne le mieux sur internet. On a envie d'aller sur une autre voie et je pense qu'il y a un public pour ça", explique Mathias Lopez.
"On subit plus vite la compression sur la cage thoracique"
Plonger avec une caméra, Mathias l'a déjà fait des dizaines de fois. Mais là, en mode apnée alpine, tout est différent. L'approche du site, avec tout le matériel à transporter, déjà, ça fait souffler. Et puis, l'air de rien, il y a l'altitude à gérer. "Quand on plonge à 2 800 mètres, en apnée, on subit beaucoup plus vite le besoin de respirer sous l'eau, parce qu'au moment de se remplir les poumons d'air, celui-ci est beaucoup moins chargé en oxygène. Et du coup, on a beaucoup plus vite envie de respirer. Donc quand on descend, on subit plus vite la compression sur la cage thoracique et les signaux d'alerte", détaille encore le réalisateur de Là eau.
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